samedi, septembre 29, 2007
vendredi, septembre 28, 2007
Médiocrité et Débilité. Les limites.
Vous croyez peut être aussi que cette limite avait été atteinte depuis longtemps.
Vous avez tort.
On ignore à ce jour l'immensité de la débilité et de la médiocrité du genre humain qui reste encore à explorer.
Chaque soir, après l'Iftar ( la rupture de jeûne ), notre chère TV7 à travers la série (....) et ses pseudocomédiens, Mongi El Ouni et Noureddine Ben Ayed vient nous en faire la preuve.
jeudi, septembre 27, 2007
Le Pape Jean-Paul II euthanasié ?
Dans un article intitulé "La mort douce de Karol Wojtyla"et publié dans la revue de sciences sociales MicroMega, Le Pr Pavanelli affirme que "Le traitement médical reçu par le pape Jean Paul II dans les dernières semaines de sa vie constitue, selon les critères établis par l'Eglise catholique elle-même, un authentique acte d'euthanasie".
Au cours d'une conférence de presse tenue le mercredi 26 septembre à Rome, elle défend sa thèse et insiste que le défunt Pape n'aurait pas bénéficié d'une alimentation suffisante dans les deux mois précédant sa mort, ce qui lui aurait causé une perte pondérale d'au moins 15 Kg et précipité ainsi sa fin.
(source).
mercredi, septembre 26, 2007
mardi, septembre 25, 2007
Question pour un champion.
Fils de George Herbert et de Barbara.
Membre d'une confrérie secrète lorsque j’étais étudiant à Yale.
Grand patriote, je me suis engagé en 1968 au sein de
Candidat malheureux à la chambre des représentants au Texas en 1978, je me tourne vers l’industrie pétrolière pendant une quinzaine d’années. Mes entreprises ont fait faillite et j’ai tout raté.
Pendant tout ce temps, je n’avais qu’un ami : l’alcool.
Mes parents, ne sachant quoi faire pour me sortir de l’alcoolisme me font rencontrer un de leurs amis, l'évangéliste Billy Graham. Grâce à lui, j’ai redécouvert la foi à l'âge de 40 ans. Depuis, je suis un born again christian.
En 1988, je suis à la tête d’une équipe de Base-Ball, les Texas Rangers. Cela m’a permis de gagner quelques millions de dollars.
En 1994, je suis élu gouverneur du Texas, j’ai passé mon temps à signer des peines de morts. (152 en six ans).
En novembre 2000, et suite au scrutin présidentiel le plus controversé de l’histoire de mon pays, je suis désigné par des Juges membres de
Ayant pris mes fonctions le 20 janvier 2001 et ne sachant pas trop ce que je fais dans cet endroit qu’est le Bureau Ovale, j’ai passé mes huit premiers mois à dire et à faire n’importe quoi.
C’est un ami saoudien dont la famille est amie de la mienne qui est venu sauver mon premier mandat.
C’était un signe du Ciel. J'ai été investi d’une mission : combattre le mal et répandre les valeurs américaines de liberté, de démocratie.……
J’ai à mon actif deux guerres, quelques centaines de milliers de morts parmi les civils (mon ami Rummy m’a dit qu’on appelle ça des dommages collatéraux), des millions de déplacés et autres refugiés. Mes guerres ont causé la mort de près de 4000 soldats américains à ce jour ainsi que des dépenses de l’ordre de 1000 milliards de dollars de l’argent fédéral.
Le prix du pétrole est pasé entre-temps de 17/18 dollars à 80 dollars le barils pour le plus grand bonheur de mes amis texans.
J’ai du mentir à mon peuple et au monde pour trouver des justifications à mes guerres, mais au regard de la noblesse de la cause….
Entre temps, j’ai été réélu en 2004 et vous pouvez espérer vous débarrasser de moi le 20 janvier 2009.
Je suis………
Vous me reconnaîtrez mieux sur la photo officielle.
Le Ciel m'attendra.
Le 25 septembre 2005, May Chidiac, présentatrice de journaux télévisés et animatrice de talk-shows était en visite chez des amis à Jounieh, au nord de Beyrouth. Au moment de démarrer sa voiture en quittant, un engin télécommandé et placé sous son siège explose.
C'est la première fois qu'une femme est la cible d'une tentative d'assassinat dans un pays où les meurtres à caractère politique sont légion.
Amputée d'un bras et d'une jambe, opérée à vingt-six reprises, avec pose de prothèses, elle suit plusieurs mois de rééducation en France avant de rentrer dans son pays le 11 juillet 2006. Elle y est accueillie comme une martyre, une héroïne, une reine. Une fête de courte durée car le lendemain, la guerre entre Israël et le Hezbollah est déclenchée.
« Je ne veux pas être victime. Je ne veux sentir à aucun moment que ceux qui ont commis cet attentat ont gagné. Ils n'ont pas gagné ! Je suis toujours là. Tout ce qui me passe par la tête, je le dirai. Les lignes rouges, je les dépasserai coûte que coûte. »
May Chidiac raconte son combat, celui d'une femme devenue un symbole de la liberté d'expression dans le monde arabe.
Un livre témoignage d'une force rare et d'une grande lucidité, écrit par une femme libre et courageuse qui raconte ses souffrances, ses engagements, ses colères et ses espoirs et qui dénonce les horreurs dans lesquelles est plongé son pays depuis plus de 30 ans.
May Chidiac, Amal Moghaizel Ed Florent Massot.
lundi, septembre 24, 2007
Éthique Universelle.
"Ceci est l'ensemble des devoirs : ne traite pas les autres de telle façon que si tu recevais le même traitement cela te ferait souffrir". Brahmanisme, Mahabaharta 5,1715.
"Ne fais pas de tort à l'autre par une conduite que tu trouveras préjudiciable si elle s'appliquait à ton égard." Bouddhisme. Oudana fariqas, 5. 18.
"Ceci est en vérité l'amour affectueux : ne traite pas l'autre comme tu ne voudrais pas qu'on te traite". Confucianisme, recueil, 15. 23
"Ce que tu détestes, ne le fais pas à ton compagnon. Voilà l'essentiel de la loi, le reste n'est que commentaires". Juddisme, Talmud, sabbat 31a.
"Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites le vous-mêmes pour eux : voilà la loi et les prophètes". Christianisme, Mat. 7.12
"Personne ne peut être considéré comme croyant s'il n'aime pas son frère comme il s'aime". Islam, hadith du prophète Mohamed (SAWS).
Tolérance.
Tolérer : admettre à contrecœur la présence de quelqu'un, le supporter. Laisser subsister, ne pas empêcher, permettre des abus......
Tolérance : respect de la liberté d'autrui, de ses manières de penser, d'agir, de ses pensées religieuses. Liberté limitée accordée à quelqu'un en certaines circonstances : ce n'est pas un droit, c'est une tolérance.......
Définitions données par le Petit Larousse.
En matière religieuse, le terme tolérance, malgré le sens noble qu'il semble véhiculer me parait empoissonné. Il traduit l'attitude de celui qui admet un tort faute de pouvoir l'empêcher. Il institue de ce fait une forme de supériorité de celui qui tolère par rapport celui qui est toléré, qui lui serait ainsi un égaré dont on supporte à contrecœur les écarts.
Un musulman tolère un chrétien ou un juif faute de pouvoir le convertir ou le supprimer. Les termes musulman, juif et chrétien étant bien sur interchangeables.
Il serait peut être plus adéquat de parler d'acceptation et de respect mutuel dans la différence. Une telle relation suppose une égalité parfaite entre croyants de différentes religions ainsi qu'entre croyants et incroyants.
samedi, septembre 22, 2007
G.W.BUSH. UN PORTAIT PAS COMME LES AUTRES.
vendredi, septembre 21, 2007
Le pire et le meilleur.
Est-il envisageable qu'une religion soit intrinsèquement méchante, que le adaptes d'une religion soient des tueurs-nés.
L'Islam a enfanté un Ben Laden, un Saddam Hussein et bien avant eux un Hajjaj Ibn Youssef ou un Hassan Ibn Sabbah. La liste des sanguinaires patentés est trop longue pour qu'on puisse en faire un inventaire exhaustif.
Main n'est-ce pas ce même Islam qui a engendré Avérroès, Ibn Khaldoun, Habib Bourguiba, Taher Haddad, Mohamed Talbi, Mohamed Arkoun, Kacem Amine, Ali Abderrazek, Taha Hussein, Néjib Mahfoudh, Taher Ben Jelloun, Malek Chebel....
Le Christianisme qui a enfanté Torquemada, Hitler, Mussolini, G.W.Bush et bien d'autres figures de triste mémoire ne serait-il pas la même religion qui a donnée au monde Saint Augustin, Louis Pasteur, Jean-Jacques Rousseau, l'Abbé Pièrre, Mère Teresa, Diana Spencer...
Le Judaïsme qui a enfanté Ariel Sharon, Moshé Dayan, Paul Wolfowitz et d'autres assassins ne serait-il pas le même qui a offert à ce monde d'illustres personnges comme Maïmonide, Freud, Albert Einstein, Marie Curie, Léon Blum, Jean Daniel, Théo Kleïn, Edgar Morin, Uri Avnery...
Ne serait-pas plus convenable et plus juste que les gens soient jugés en fonction de ce qu'il font, au lieu de l'être en fonction de ce qu'ils sont ?
Football ; Des Fans d'Outre-Tombe.
Le club dispose d'une parcelle du cimetière Parque Iraola de Berazategui (30 km au sud de Buenos Aires), pouvant accueillir 30.000 tombes, fleurie aux couleurs du club.
"C'est une manière de canaliser les envies des supporters", a expliqué l'un des dirigeants du club, Orlando Salvestrini. "Il y a beaucoup de "socios" qui veulent disperser les cendres de leurs proches dans le stade La Bombonera. Ici, c'est un endroit plus approprié. Le fan de Boca l'est pour la vie, et même au-delà".
En Allemagne aussi, le Hambourg FC entamera les travaux de construction d'un cimetière à destination de ses supporters, dont la dernière demeure sera ainsi à quelques encablures du stade de leur équipe fétiche.
"On peut imaginer que les obsèques seront célébrées avec un chant de supporters ou que les cercueils portent les armoiries du club", a souligné un responsable du club allemand en précisant que "le club ne voulait pas gagner d'argent avec cette prestation".
Sources : 1,2.
jeudi, septembre 20, 2007
David et Daoud
Appelons-le David. Cette nuit-là, il ne s'est pas endormi. Il a feuilleté une bande dessinée, a écouté de la musique pop sur son walkman puis a pris une douche et s'est soigneusement rasé. Il a avalé un bon café au mess des officiers et s'est rendu à l'heure dite sur le terrain d'aviation. Il a grimpé dans son F16 et s'est envolé en direction de la bande de Gaza. Cinq minutes plus tard, il était au-dessus de sa cible : un immeuble d'habitation. Il a largué sa bombe (une tonne d'explosif), a viré de bord et est rentré chez lui.
Il a brièvement rendu compte du succès de sa mission, a sauté dans sa voiture et est rentré chez lui. Il s'est allongé sur son sofa et s'est rapidement endormi. Ce soir, il dînera en bord de mer avec des amis puis ira danser dans un club à la mode à Tel-Aviv.
Au sol, tout un quartier est dévasté. On compte dix-sept morts, la plupart des enfants, et plus de cent cinquante blessés, dont le seul tort était de se trouver là.
Appelons-le Daoud. Ce matin, il s'est levé de bonne heure et a fait sa prière. Puis il a enroulé autour de son corps une ceinture d'explosifs et a pris le chemin d'Israël. Il est passé à travers les barrières et les barbelés de la plus grande prison du monde et a marché vers une halte d'autobus. Au bout d'un quart d'heure, l'autobus est arrivé. Le conducteur s'est méfié de ce jeune homme au regard un peu trop fixe. Il a tenté de refermer la portière mais c'était déjà trop tard : Daoud avait actionné le mécanisme infernal. Quinze morts, tous civils, et des dizaines de blessés, dont le seul tort était d'avoir pris ce bus-là, ce jour-là. De Daoud, il ne reste plus rien. Il n'aura pas de sépulture.
David est un héros. Daoud est un terroriste.
C'est ce qu'on appelle la logique Bush-Sharon.
mercredi, septembre 19, 2007
Prendre son temps avant de se prononcer.
Bien qu'absorbée dans sa lecture, elle s'aperçut que l'homme à côté d'elle, effronté s'il en fut, prenait un ou deux biscuits dans le sac posé entre eux. Elle fit mine de ne rien voir pour éviter un esclandre fâcheux en public. Elle lisait, mangeait des biscuits et surveillait le départ des avions, tandis que le "voleur de biscuits" se goinfrait à même ses provisions. De plus en plus agacée à mesure que le temps passait, elle songeait : "Si je n'étais pas si aimable, je le giflerais."
Chaque fois qu'elle prenait un biscuit, l'homme sans gêne se servait. Lorsqu'il n'en resta qu'un seul, elle se demanda comment il réagirait. L'air content, il eut un petit rire nerveux, puis il prit le dernier biscuit, le cassa en deux, lui offrit une moitié et mangea sa part. Lui arrachant des mains, elle se dit : "Je n'en reviens pas, cet homme a du culot et ne pourrait pas être plus impoli, vraiment, il ne me dit même pas merci !"
Elle ne se rappelait pas avoir été aussi exaspérée. Aussi soupira-t-elle d'aise, lorsque son vol fut annoncé. Rassemblant ses affaires, elle partit prendre son avion, sans même regarder l'ingrat voleur de biscuits.
Une fois à bord et confortablement installée, elle chercha son livre qu'elle avait presque terminé. En fouillant dans son sac, elle fut estomaquée, ses biscuits étaient là, sous ses yeux étonnés. "Si mes biscuits sont ici, pensa-t-elle, désespérée, alors les autres étaient les siens, que je lui ai volé moi-même et qu'il a bien voulu partager !"
Trop tard pour s'excuser, elle se rendit compte, malheureuse, que c'était elle l'impolie, l'ingrate, la voleuse !
mardi, septembre 18, 2007
CITATIONS ; La tentation (2).
James Branch Cabell.
On ne résiste à rien plus difficilement qu'à la tentation de pénétrer dans l'espace intérieur d'un être.
Elias Canetti.
Il faudrait arriver à n'avoir que des tentations relativement nobles. Et à ce moment-là, il est urgent d'y succomber. Même si c'est dangereux. Même si c'est impossible. Surtout si c'est impossible.
Jacques Brel.
Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.
Oscar Wilde.
Les hommes moins regardants sur l'hygiène que les femmes.
Détails.
IRAN. Bruits de bottes ?
Le pire est-il envisageable ? Une option hasardeuse, voire suicidaire est elle réellement de mise ?
Invité dimanche du grand jury "RTL/Le Figaro/LCI", le ministre français des Affaires Étrangères Bernard Kouchner a déclaré en substance : "il faut se préparer au pire à savoir la guerre", tout en laissant la porte ouverte aux moyens diplomatiques et économiques.
Ces propos reflètent-ils une intention réelle d'aller en guerre ? S'agit-il au contraire d'une surenchère médiatique destinée à faire pression à la fois sur l'Iran, sur les inspecteurs de l'AIEA pour qu'il fasse preuve de plus de sévérité envers ce pays et sur le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Suites aux critiques et aux inquiétudes suscitées par ses propos, Bernard Kouchner a essayé d'en atténuer la portée en déclarant lundi aux journalistes l'accompagnant dans l'avion qui le menait à Moscou : "Je ne veux pas qu'on dise que je suis un va-t-en-guerre ! Mon message était un message de paix, de sérieux, et de détermination."
Les propos de Mr Kouchner ne constituent pas moins cependant un virage net par rapport à la politique Chiraquienne lors de la crise irakienne en 2002/2003.
lundi, septembre 17, 2007
CITATIONS ; La tentation (1).
Proverbe danois.
Je peux résister à tout, sauf à la tentation.
Oscar Wilde.
Qu'est-ce qu'un abstinent après tout ? Un faible qui cède à la tentation de se refuser un plaisir.
Ambrose Bierce
Il est bon de n'avoir pas de vices et mauvais de n'avoir pas de tentations.
Walter Bagehot.
Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder.
Miguel de Unamuno.
L'aveu est la tentation du coupable.
Georges Bataille.
La défense la plus sûre contre la tentation, c'est la lâcheté.
Mark Twain.
Généralement, j'évite les tentations... sauf quand je ne peux pas y résister !
Mae West.
La sainteté est aussi une tentation.
Jean Anouilh.
La vertu des femmes est à la merci des tentations des hommes.
Thérèse Tardif.
La tentation d'une belle femme peut causer votre perte - si vous avez de la chance.
Groucho Marx.
Nous avons besoin de limites pour essayer de résister aux tentations.
Yasmina Khadra.
Des aveux qui dérangent.
L'auteur de ces lignes n'est autre qu'Alan Greenspan, ancien président de la Réserve Fédérale américaine.
Ce qui était donc un secret de polichinelle est maintanant revendiqué à haute voix.
Après Paul Wolfowitz, selon qui l'argument des armes de destruction massive n'était q'un "prétexte bureaucratique", voici qu'un autre haut responsable américain passe aux aveux.
Le Sécrétaire à la défense, Robert Gates a démenti les propos de Greenspan. Il déclare à ceux qui veulent l'entendre : «Je pense que l'enjeu est avant tout la stabilité dans le Golfe. L'enjeu ce sont les États voyous qui essaient de développer des armes de destruction massive. L'enjeu ce sont les dictateurs agressifs» et d'ajouter : «Après tout, Saddam Hussein avait mené des guerres contre plusieurs de ses voisins. Il essayait certainement de développer des armes de destruction massive lorsque nous sommes arrivés en 1991».
Il n'omet pas cependant de préciser au passage qu'il n'était pas en poste lorsque la décision a été prise de lancer l'intervention en Irak.
samedi, septembre 15, 2007
Femmes fidèles.
Marcel Achard.
S'amuser autrement.
On peut l'utliser pour s'amuser. Autrement.
vendredi, septembre 14, 2007
jeudi, septembre 13, 2007
Cet autre qui me fait peur.
Et pourtant, cet autre attrape les mêmes maladies que moi.
Les mêmes bactéries, les mêmes virus, les mêmes parasites sont aussi offensifs pour lui que pour moi.
Quand il est malade, les mêmes remèdes sont efficaces chez lui.
Les mêmes évènements de la vie le rendent heureux. Lui aussi éprouve la même joie que moi à la naissance de ses enfants.
Les mêmes évènements le rendent tristes. Lui aussi souffre à la perte d'un proche.
Lui aussi jouit quand il fait l'amour.
Il n'est pas aussi différent que je ne le pensais.
Et pourtant, il me fait peur.
Peut être que moi aussi je lui fais peur.
mercredi, septembre 12, 2007
Amour, désir. Hommes Vs femmes.
mardi, septembre 11, 2007
L’autre 11 septembre.
La suite.
Le prince Charles, Liverpool et le Pape.
1. Le prince Charles s'est marié
2. Liverpool a été champion d'Europe
3. Le Pape est décédé
Année 2005
1. Le prince Charles s'est remarié
2. Liverpool a été champion d'Europe
3. Le Pape est décédé
Si le prince Charles veut se remarier et que Liverpool est en finale de la Champions League, merci d'en avertir le Pape suffisament à l'avance.
Six ans après.
Six ans, plusieurs centaines de milliers de morts et plusieurs centaines de milliard de dollars dilapidés après, qu'en est il de la menace terroriste.
Le monde n'a jamais été moins sûr et la menace d'attaques terroriste n'a jamais été plus grande.
Les attentats des derniers jours en Algérie, les attentats déjoués en Allemagne en sont les derniers témoins.
Ossama Ben Laden est toujours en vie et continue de s'adresser au monde avec des "coming soon" en prime.
L'Irak, pays jadis laïc ou presque et sans grands liens connus avec avec les groupes djihadistes est devenu un repaire pour terroristes, une sorte de tumeur à haute malignité qui ne tardera pas de métastaser.
L'opinion publique au sein du monde arabo-musulman s'est radicalisée et les jeunes de ses pays sont de plus en plus sensibles aux thèses salafistes.
La guerre contre le terrorisme n'est elle pas en train donner des résultats contraires à ceux escomptés ?
Mensonges ? Réalités ? Le Mystère demeure.
Vrai ou faux ?
lundi, septembre 10, 2007
Des poils que je n'avais pas.
- "Tu sais, Serena, depuis quelques temps, je me demande si notre père ne verse pas des stéroïdes dans nos boissons"
- "Ah bon? Pourquoi dis-tu ça, Venus?"
- "Ben, je m'inquiète un peu ; je commence à voir pousser des poils là où je n'en avais pas avant"
- "Ah bon ? Ou ça ??"
- "Sur les couilles..."
Langue européenne.
Trois langues étaient en compétition : le français (parlé dans le plus grand nombre de pays de l'Union), l'allemand (parlé par le plus grand nombre d'habitants de l'Union) et l'anglais (langue internationale par excellence). L'anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : l'anglais aurait été le cheval de Troie économique des Etats-Unis et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand à cause de leur réticence légendaire à s'impliquer dans la construction européenne.
Le choix a fait l'objet d'un compromis, les Allemands ayant obtenu que l'orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser soit réformée, dans le cadre d'un plan de cinq ans, afin d'aboutir à l'eurofrançais.
1. La première année, les sons actuellement distribués entre 's', 'z', 'c', 'k' et 'q' seront répartis entre 'z' et 'k', ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.
2. La deuzième année, on remplazera le 'ph' par 'f', ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme 'fotograf' de kelke vingt pour zent.
3. La troizième année, des modifikazions plus draztikes seront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l'étaient ; touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des 'e' muets, zourz éternel de konfuzion, en efet, tou kom d'autr letr muet.
4. La katrièm ané, les gens zeront devenu rézeptif à dé changements majeurs, tel ke remplazé 'g', zoi par 'ch', - avek le 'j' - zoi par 'k', zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l'ékritur de touz.
5. Duran la zinkièm ané, le 'b' zera remplazé par le 'p' et le 'v' zera lui auzi apandoné - au profi du 'f', éfidamen - on kagnera ainzi pluzieur touch zur no klafié.
Un foi ze plan de zink an achefé, l'ortograf zera defenu lochik, et lé chen pouron ze komprendr et komuniké.
LE REF DE L'UNITE KULTUREL DE L'EUROP ZERA DEFENU REALITE !
Meilleures salutations / Freundlichen Grüssen / Best regards
samedi, septembre 08, 2007
Viagra, Silicone, Alzeimher.
Dans 20 ans, nos compagnes auront de supers nichons, nous de superbes érections, mais nous ne saurons plus à quoi cela sert !
Les meilleures bannières.
Ma sélection est la suivante.
1. Mouwaten tounsi.
2. Joy.
3. Marsoise.
4. Massir.
5. Samsoum.A vous.
vendredi, septembre 07, 2007
Le chapeau de cow-boy avec un peu de cervelle.
Le premier dit :
- "Un pianiste de concert avait perdu 7 doigts en tondant son gazon, je les ai recousus et 8 mois après, il donnait un concert pour la reine d'Angleterre !".
Le deuxième dit :
- "J'ai opéré un gars qui avait perdu ses deux bras et ses deux jambes. Deux ans après, il a gagné une médaille d'or aux jeux olympiques !".
Le dernier dit :
- "Il y a quelques années, un gars shooté à la cocaïne et à l'alcool s'est jeté sous un train avec son cheval. Tout ce qu'il restait c'était le cul du cheval, le chapeau de cow-boy du gars et un peu de cervelle..."
Les deux autres, ensemble :
- "Et alors ?"
Le dernier avec un grand sourire:
- "Il est président des États-Unis en ce moment ?"
Le Prince Charles.
Le Prince Charles est le seul homme qui a eu une maîtresse qui avait l'air d'être sa femme et une femme qui avait l'air d'être sa maîtresse !
Qu'n pensez vous ?
Cerveau d'homme / cerveau de femme.
- L'unique chance de survie est une greffe de cerveau. C'est une opération expérimentale, très risquée et dont les frais seront totalement à votre charge.
La famille reste abasourdie. Un des membres demande :
- Combien coûte un cerveau ?
- Ca dépend, répond le médecin, 5000 dinars pour un cerveau d'homme, 200 dinars un cerveau de femme.
Alors un long moment de silence s'installe. Les hommes de la famille se retiennent de rire et évitent de regarder les femmes.
Un curieux ose quand même poser la question :
- Docteur, pourquoi une telle différence de prix ?
Le docteur répond :
- Les cerveaux des femmes coûtent moins, car ce sont les seuls à avoir été utilisés.
Salutations aux hommes qui ont souri à la moitié de l'histoire.
Bisous aux femmes qui ont souri à la fin ! ! !
Premier cours d'anatomie. Dégueulasse.
- En médecine, il faut avoir 2 qualités. La première, il ne faut pas être dégoûté. Là-dessus le prof retire le drap, enfonce un doigt dans l'anus du mort, le retire puis le lèche.
- Allez, faite la même chose que moi!
Les étudiants après quelques minutes d'hésitation passent chacun leur tour, enfoncent un doigt dans l'anus du mort et le lèchent.
Quand tout le monde a fini le prof les regarde et leur dit :
- La seconde qualité c'est l'observation. J'ai enfoncé mon majeur et j'ai léché mon index.
un mari qui ne bande plus.
- Docteur, mon mari ne bande plus, c'est une catastrophe. Le médecin lui répond alors:
- Ce n'est pas grave. donnez lui 2 de ces pilules, vous verrez ça marche très bien, mais attention, 2 pas plus!! Le lendemain, coup de fil de la dame qui raconte:
- Docteur, c'est affreux, comme j'avais des doutes sur l'efficacité des pilules, je lui ai donné la boite.
- Et alors?
- Il s'est jeté sur moi, m'a fait l'amour 25 fois, puis il a violé 10 fois la bonne, le chat, le hamster, et il s'est effondré.
- Et maintenant, que fait-il?
- Ben il est mort et les pompes funèbres sont en train de le branler pour pouvoir fermer le cercueil!!
Diagnostic : Excellente nouvelle.
- Voilà, docteur, à chaque fois que je suis seule dans une pièce avec un homme, j'éprouve une irrésistible envie de faire l'amour avec lui ...
Est-ce que ça porte un nom ?
- Mais bien sur mademoiselle, répond le docteur en dégrafant sa ceinture, ça s'appelle une excellente nouvelle !
jeudi, septembre 06, 2007
Algérie: le cortège présidentiel visé par un attentat, 15 morts, 74 blessés.
Un attentat suicide qui pour la première fois visait jeudi un cortège présidentiel mais ne l'a pas atteint, a fait au moins 15 morts et 74 blessés, selon la télévision algérienne à Batna (est algérien) parmi la foule venue saluer le président Abdelaziz Bouteflika, en visite dans ce département.
Il avait dissimulé la bombe dans un sac en plastique qu'il portait et s'était joint à un rassemblement près d'une mosquée, attendant l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika qui achevait une visite d'inspection dans ce département de l'est algérien.
Le chef de l'Etat n'était pas sur les lieux au moment de l'attentat.
C'est la première fois qu'un attentat est perpétré lors d'une visite présidentielle en Algérie.
Repéré par la population en raison de son état d'excitation, l'assaillant a actionné précipitamment sa bombe au sein de la foule, avant l'arrivée du président de la République sur les lieux, selon des témoins.
La ville de Batna était en état de choc après l'attentat qui a provoqué la panique parmi la population accourue pour accueillir M. Bouteflika. Celui-ci s'est rendu dans la soirée sur les lieux de l'explosion, accueilli par des sympathisants qui ont scandé son nom et crié "vive la réconciliation nationale".
M. Bouteflika, immédiatement informé de l'attentat, s'était auparavant rendu au chevet des victimes à l'hôpital de la ville, et a fustigé peu après "les criminels" dans une intervention à la télévision.
Il a confirmé la politique de réconciliation nationale dont il est le promoteur, et qui offre la grâce présidentielle aux islamistes acceptant de se se "repentir" et de se rendre.
Ti sayyeb l'interphone.
Ils sont sur le point de s'embrasser pour se dire bonne nuit devant la porte d'entrée, lorsque le gars commence à se sentir excité.
Avec un air confiant, il se penche vers elle en souriant, une main accolée sur le mur et lui dit:
- Chérie, me ferais-tu une pipe ?
Horrifiée, elle répond:
- Tu es malade? Mes parents pourraient nous voir
Lui
- Oh, alleeez ! Qui va nous voir à cette heure ?
Elle
- Non, s'il te plaît. Imagines-tu si on se fait prendre ?
Lui
- Oooh alleeez ! Il n'y a personne aux alentours, ils dorment tous.
Elle
P-A-S Q-U-E-S-T-I-O-N. C'est trop risqué !...
Lui
- Oooh s'il te plaît !, s'il te plaiiiiit, je t'aime tellement ?!?
Elle
- Non, non, et non. Je t'aime aussi, mais je ne peux pas
Lui
- Oh siiiii tu peux ! Tu peeeeeux ! S'il te plaiiiiiiiiit
Elle
- Non, non et non. Je ne peux simplement pas.
Lui
- Je t'en suppliiiiiiiiie...
Elle
- Donne-moi une seule bonne raison, dit-elle.
Soudain, la lumière dans l'escalier s'allume, et la petite soeur de la jeune fille apparaît en pyjama, et leur annonce d'une voix endormie :
- Papa m'a dit de te dire : « Soit tu lui fais sa pipe, soit moi je lui fais sa pipe. En cas de besoin, maman dit qu'elle peut descendre elle-même la lui faire. Mais par pitié, dis à ce con, d'enlever sa main de l'interphone » !
Le Coran déprécie-t-il la femme ?
Sous le titre « L'islam et les femmes », un lecteur signant J.V , qui n'est sûrement pas un novice en la matière, cite, dans un courrier du Figaro, quatre versets coraniques qu'il juge dépréciatifs pour la femme et attestant, dans le texte « fondateur » de l'islam, son statut d'infériorité. Nous allons les reprendre, dans l'ordre, avec une brève élucidation du sens, non pas tellement pour les non-musulmans et les nés musulmans « désislamisés » - ceux-là leur religion est faite, pour eux bien faite, définitivement faite, et je n'ai aucun désir de polémiquer -, mais pour les musulmans, particulièrement ceux qui vivent en Occident, et plus particulièrement encore pour les euro-musulmans.
1) Sourate II, verset 228 : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ comme vous voudrez. »
Il s'agit de toute évidence d'une métaphore. Pour en comprendre le sens, il nous faut nous souvenir des tabous sexuels. La sourate II a été révélée - nous disons en vocabulaire coranique et musulman « est descendue » - à Médine, c'est-à-dire dans un milieu où le tiers de la population au moins était constitué de Juifs très conservateurs, fortement attachés à l'éthique sexuelle talmudique qui réglemente d'une manière précise et très restrictive les relations entre époux, et interdit particulièrement tout rapport anal. Il y avait aussi à Médine, en moins grand nombre, des chrétiens pour qui la sexualité confine au péché. En 165, saint Justin écrit : « Nous, chrétiens, si nous nous marions, c'est pour élever des enfants. » Et pour saint Augustin (354-430) l'acte d'amour entre époux reste quand même un péché, il est vrai véniel cependant, tolérable en somme. Dans ces conditions, le célibat est préférable au mariage, et le meilleur des états est celui d'eunuque (Matt. : XIX, 12). On connaît la polémique chrétienne contre l'islam accusé d'être laxiste, et contre le Prophète aux moeurs dissolues. L'éthique chrétienne, très exigeante en matière de sexualité, est du reste sans cesse rappelée par le Saint-Siège aux fidèles. C'est dans ce contexte qu'il faut placer le verset en question.
L'islam, en situation polémique à Médine avec le judaïsme et le christianisme, rejette tous les tabous sexuels. Aux interrogations des musulmans confrontés à ces tabous, le Coran répond : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour. » Cette image était fréquente dans de nombreuses traditions religieuses (Mircea Eliade, Traité d'histoire des religions, Paris, 1949, pp. 224-227) et n'avait rien de péjoratif. Dans un verset précédent, il est fait appel à une autre image : « Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles » en toute participation et toute égalité. Le verset en question, dont de nombreux théologiens musulmans ont voulu restreindre le sens, signifie donc : pas de tabous sexuels, tous les orifices sont bons, labourez vos femmes de caresses et laissez-vous labourer par elles. L'acte sexuel en islam est un acte d'amour sans restriction. Loin de confiner au péché, il peut s'élever au niveau de la prière, même chez les soufis, ce qui est inconcevable pour une mentalité occidentale, et c'est ce que fait ressortir Malek Chebel dans son Encyclopédie de l'amour en islam (Payot, 1995), en mettant en relief « le bien jouir » dans l'éthique sexuelle musulmane.
2) Sourate II, verset 228 : « Les hommes ont une prééminence sur elles. »
Il s'agit d'une mauvaise traduction d'une expression hors texte et légèrement tronquée. J.V. reproduit la traduction de Denise Masson, qualifiée faussement de « traduction reconnue par l'islam » orthodoxe « comme la première interprétation valable en français du texte musulman fondateur. » Il s'agit d'un mythe soigneusement propagé et entretenu par l'auteur. Il n'y a pas de traduction canonique du Coran.
Le Coran a été traduit au moins dans une centaine de langues. En 1989, Hamidullah, auteur d'une traduction française, cite, avec nom d'auteur, titre, date et lieu d'édition : 175 traductions anglaises, 70 françaises et 60 allemandes. Cette abondance est la preuve qu'il n'y a pas de traduction parfaite, canonique ou « orthodoxe » du Coran, et elle est une éloquente illustration de l'adage latin : traduttore, traditore (« traducteur, traître »). Le Coran est le seul texte sacré qui nous soit parvenu dans son intégralité, dans sa langue originelle, par une transmission écrite et orale continue et simultanée. Lorsqu'on voit les divergences entre les traductions, on dit : heureusement ! Dès lors et en définitive seul le texte arabe fait foi.
Voici la traduction de Médine, en remplaçant Allah par Dieu, et en y insérant un mot omis : daraja (« degré »). Nous donnons le verset en entier pour remettre l'expression dans son contexte : « Les femmes divorcées doivent observer un délai d'attente de trois menstrues ; et il ne leur est pas permis de taire ce que Dieu a créé dans leurs ventres, si elles croient en Dieu et au Jour dernier. Et leurs maris seront plus en droit de les reprendre pendant cette période, s'ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant prédominance d'un degré sur elles. » Berque traduit « préséance ».
Selon la Loi mosaïque, un homme qui a répudié sa femme, si celle-ci se remarie, est de nouveau répudiée ou devient veuve, son premier mari ne peut plus la reprendre « après qu'elle aura été rendue impure. C'est une abomination devant le Seigneur » (Dt. : XXIV, 1-4).
On saisit la modification introduite par le Coran dans le milieu médinois, fortement peuplé de juifs avec lesquels le Coran est en constant dialogue. En islam, le mari, dans la période « d'attente de trois menstrues » jouit d'un privilège, ou d'une « préséance d'un degré », s'il désire sincèrement « la réconciliation », et s'il n'est pas mû par une quelconque arrière-pensée, pour reprendre sa femme. De toute évidence, la mesure vise la stabilité du mariage, car si l'islam, comme le judaïsme, autorise le divorce - dont la femme en parfaite égalité avec l'homme peut prendre l'initiative si elle le stipule dans son contrat de mariage - il n'en reste pas moins que, selon un dit du Prophète bien attesté, aux yeux de Dieu, le permis le plus détestable est le divorce. Pas question donc dans le verset en question d'une quelconque infériorité de la femme. Si celle-ci refuse « la réconciliation », elle peut toujours plaider la mauvaise intention du mari. Le droit moderne n'est pas meilleur dans un domaine aussi délicat que le mariage, dans lequel il faut bien aussi prendre en compte l'intérêt des enfants.
3) Sourate II, verset 282 : « Le témoignage d'une femme vaut la moitié de celui d'un homme. »
Il ne s'agit pas d'une traduction, mais d'un abrègement appréciatif de l'auteur. Voici la traduction de Médine du verset en question. À propos du contrat de reconnaissance de dette le Coran stipule : « Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler. » Il n'est pas dit que « le témoignage d'une femme vaut la moitié de celui d'un homme ». La femme n'est pas la moitié d'un homme : elle est avec l'homme une même âme en deux. La raison invoquée n'est pas l'infériorité congénitale de la femme par rapport à l'homme, mais le fait que la femme, selon les idées de l'époque et la répartition sociale des tâches, était considérée plus exposée que l'homme - davantage engagé dans les affaires de commerce et de dettes - à l'oubli dans ce domaine particulier. Si l'on tient compte des coutumes de l'époque et du milieu de Médine, où le commerce était dans une large mesure dominé par les juifs, donc par la Loi mosaïque, le verset en question a un caractère révolutionnaire pour la promotion de la femme qui, selon la Loi mosaïque, est complètement disqualifiée en matière de témoignage (Dt. : XXIX, 15 ; confirmée par Jésus, Jn. : VIII, 17 ; et Mt. : XVIII, 16).
En Israël, la disqualification des femmes en matière de témoignage ne fut abolie qu'en 1951. Le Coran, vu les pesanteurs de l'histoire et les conditions de l'époque, n'avait pas pu aller plus loin - ce n'était pas sage de le faire - mais il avait indiqué la bonne direction, et c'est ce qui compte : l'évolution vers l'égalité, dans le témoignage comme en tout. Le Coran en effet n'est pas un texte clos ; il est, selon ses propres termes, hudan (326 occurrences) « guidance », « il guide vers ce qui est le meilleur » (Coran : XVII, 9).
4) Sourate 4 verset 34 : « Les hommes ont autorité sur les femmes [...] et frappez-les. »
J.V. altère la traduction de D. Masson : il remplace « Dieu » par « Allah » ; comme il connaît les nuances de sa langue, on voit l'intention ; et il supprime un mot : « assurer ». De toute façon la traduction est mauvaise. Voici celle que nous proposons : « Il est fait obligation aux hommes de subvenir aux besoins (qawwâmûna) des femmes, en raison des avantages consentis par Dieu aux uns sur les autres, et il leur incombe de ce fait de faire dépenses sur leurs biens. Les femmes de bien font preuve de dévotion, et ne divulguent pas la vie intime qui est sous protection de Dieu. Quant à celles dont vous craignez la rébellion et la répulsion (nushûzahunna), raisonnez-les ; faites lit à part avec elles ; enfin battez-les. Si elles vous obéissent, il ne vous reste plus aucune raison d'être injustes envers elles. Dieu est Haut et Grand ! » Sous-entendu : pensez-y.
Faute de place nous ne pouvons commenter ce verset. Limitons-nous à dire que dans toutes nos sociétés, l'homme est chef de famille. Battre les femmes était une coutume de La Mecque. Elle fut interdite après l'Hégire à Médine, ce qui provoqua de graves troubles sociaux à la veille de la bataille d'Ohod. Le temps n'était pas aux troubles. Le verset ci-dessus vint y mettre fin. Le Prophète commenta : « Le meilleur d'entre vous ne frappe pas sa femme. » Eu égard à ces considérations, un exégète aussi rigoureux que le Tunisien Tahar Ben Achour estime que battre sa femme est un délit qui relève des tribunaux.
mercredi, septembre 05, 2007
Ramadan dans une semaine.
Pendant ces trente jours, ou vingt neuf – jamais trente et un sauf erreur, rare du reste– la vie à la Médina marchera au ralenti, les cafés maures seront fermés toute la journée, les gros travaux seront laissés au mois de Chawal, les grosses affaires ne seront pas conclues, un horaire spécial permettra aux fonctionnaires de ne faire que quelques heures de présence dans les administrations, les boucheries, les épiceries les pâtisseries seront assiégées, les oeufs, le miel, le beurre, les poulets connaîtront des cours jamais atteints en temps ordinaire, la garde-robe de chacun sera renouvelée selon ses moyens, les magasins de confection, de bonneterie, de chaussures, de soieries, les tailleurs connaîtront le "coup de feu" des années d'opulence et auront l'illusion d'un retour de ces temps révolus, les mendiants seront gavés et il ne leur sera permis d'avoir faim qu'aux heures où tous les fidèles auront faim ; certains restaurants qui recrutent le plus clair de leur clientèle parmi les musulmans, mettront leurs lumières en veilleuse, fermeront ou feront faillite, une clientèle qui ne consommera pas, stationnera des heures entières sur les terrasses des cafés de l'avenue au grand dam des garçons qui supputent en de longs calculs mentaux les bénéfices dont ils seront ainsi frustrés.
Le soir, la ville sera illuminée à giorno, les minarets clignoteront, des guirlandes multicolores égayeront les souks, les rues, les places. Une vie nocturne, grouillante, tapageuse, criante, jacassante, faite de mille bruits, de mille musiques ; les forgerons, les chaudronniers feront retenir l'enclume, les savetiers battront leur cuir, les chaouachis gratteront leurs chéchias, les bransis chanteront vit cousant leurs jebbas ; les taxis, les voitures de place trimballeront des familles entières, bruits de ferraille, échappement libre, claquements de fouets, son de trompe, de claxon, jurons variés, rires, plaisanteries, brocards, quolibets, les cafés maures se torpilleront A coups de phonographes, Abdulwahab, Oum Kolsoum, Chafia, Fethia, malouf, jazz ; les agents de la Médina tiendront un barrage de protection pour prévenir les incursions des dames musulmanes dans l'enceinte d'Halfaouine où un Luna-Park miniature fera courir la population avec ses manèges, ses balançoires, ses tirs, ses karakouz.
Smail Pacha, tabbal, zakar, lanternes magiques, cartomanciens, prestidigitateurs, exhibitions de boxe, de lutte, jeux de hasard, dés, bonneteau, danse du ventre.
Dans quelques jours cette dernière tiendra ses assises un peu partout. Des concerts orientaux sortis on ne sait d'où verront les évolutions de telle ou telle danseuse, retiendront des trémolos de tel ou tel chanteur et feront plusieurs séances par soirée. Installations de fortune la plupart du temps, bâches à protection précaire, chaises mobiles, entrées uniques, portes de secours inexistantes, peu ou pas de police. La Municipalité aura fort à faire pour délivrer les autorisations qui seront subordonnées au passage d'une commission "ad hoc". Souhaitons, dans l'intérêt des spectateurs, et pour que toute cause d'accident soit le plus possible éliminée, qu'on ne soit pas trop généreux dans la délivrance des autorisations d'ouverture de concerts orientaux.
La fête durera très tard dans la nuit. On dansera, on jouera, on travaillera partout. A cinq heures du matin un coup de canon clôturera toute activité, arrêtera tout bruit, éteindra toute lumière. Après le lest du "s'hour" chacun demandera à un sommeil réparateur, un repos bien gagné et toute la matinée du lendemain la ville sera déserte sauf quelques balayeurs faméliques qui balayeront sans conviction les débris de la fête et quelques cochers qui sommeilleront sur leur siège, semblant être là uniquement par acquis de conscience.
A midi, comme sous l'effet d'une baguette magique, la ville se réveillera, les citadins, les yeux rouges de sommeil, sortiront avec leurs couffins, allant aux provisions, les bouchers ouvriront avec fracas leurs éventaires, les voitures à bras rouleront et leurs conducteurs crieront leurs marchandises ; les marchandages commenceront, les cris, les appels, les disputes, les coups de poing et les coups de bâton d'une population exacerbée, bougonne, susceptible, les nerfs à fleur de peau de n'avoir pas mangé...
ABDELAZIZ LAROUI. Le petit Matin ; 11 novembre 1936.
mardi, septembre 04, 2007
Mariage, avant et après.
Avant : 2 fois par nuit
Après : 2 fois par mois
Avant : Tu m'essouffles
Après : Tu m'étouffes
Avant : Ne t'arrête pas
Après : Ne commence pas
Avant : Saturday Night fever
Après : Wednesday Night football
Avant : Être à tes côtés
Après : Reste de ton côté
Avant : Je me demande ce que je ferais sans elle
Après : Mais qu'est-ce que je fais avec elle
Avant : érotique
Après : névrotique
Avant : on croirait qu'on est ensemble depuis toujours
Après : On est toujours ensemble
Avant : Hier soir, on l'a fait sur le canapé !
Après : Hier soir, j'ai dormi sur le canapé!
Mariage et religion.
" Tu as l'air bien triste, " demande sa mère, " que se passe-t-il? "
" Pierre m'a demandé en mariage il y a à peine une heure. "
" Mais, je croyais que tu l'aimais, c'est merveilleux, non? "
" Tu ne comprends pas, maman! Il est athée! "
" Je ne vois pas où est le problème avec la religion. Ça ne t'empêche pas d'avoir tes propres croyances. "
" Mais... c'est absurde! Il ne croit même pas que le ciel et l'enfer existent! " La mère regarde sa fille avec un sourire en coin.
" Ne t'en fais pas. Pour le ciel, il verra lorsqu'il sera mort et pour l'enfer, nous allons nous charger toutes les deux de lui prouver qu'il existe! "
lundi, septembre 03, 2007
أطول من الحمار و أقصر من البغل
بقطع النظر عن صحّة هذا الكلام من عدمها, ما هي قيمة مثل هذه المعلومة و بماذا يمكنها أن تنفع النَاس؟
مثل هذه الإجتهادات و الفتاوي مُتعدِدة إلى حد يصعب معه حصرها.
فمنهم من إعتبر صلاة الرّجل باطلة إذا مرت أمامه و هو يصللي إمرأة أو كلب أو حمار(هكذا). ومنهم من أجاز التيمم بحجر آت من كوكب آخر و منهم من منع ذلك (من قلة الحجر). و منهم من أجاز للمرأة أن ترضع زميلها في العمل حتّى تجوز الخلوة بينهما. و منهم من إعتبر أنّ الجنين يمكن أن ينام بين أحشاء أُمه لفترة من الزمن وأن يولد بعد وفاة زوجها بسنوات. و منهم من أفتى بجواز زواج المتعة و الزواج المؤقت...
مثل هذا الخطاب الدٍيني المتكلٍس لا يمكنه إلاّ أن يلحق الضرر بالإسلام و بالمسلمين. فالعمل به كارثة و عدم العمل به وهو الأصلح يجعل المؤمن يعيش في حالة من الإزدواج بين خطاب يسمعه وواقع يعيشه لا علاقة بينهما.
كما من شأن مثل هذا الخطاب, و هذا الأخطر و الأدهى أن يلقي ببعض الشباب في أحضان الحركات السلفيَة اللتي تتخذ من العنف منهجا.
إن تطوير الخطاب الديني و جعله أكثر إلتصاقا بواقع الناس و بمقتضيات الحياة أمر حتمي حتّى يتمكّن المسلم من التفاعل إيجابيا مع العصرنة دون السقوط في هذه الحالة من السكيزوفرانيا مع ما ينتج عن ذلك من مخاطر
samedi, septembre 01, 2007
Habib Bourguiba à Jéricho.
Source.
Je ressens en ce moment un double sentiment d’émotion et de fierté. Ému, je le suis lorsque je pense à l’ampleur du désastre que nous avons subi en Palestine il y a dix sept ans. Mais en même temps, l’enthousiasme qui vous anime, la volonté farouche que je lis sur vos visages, la détermination à reconquérir vos droits, tout cela me réconforte et consolide mon optimisme.
Mais nous pensons en Tunisie que notre action ne se circonscrit pas à l’intérieur de nos frontières, La Tunisie qui a combattu le colonialisme est consciente du rôle qu’elle doit assumer dans la libération de chaque pouce de la nation arabe demeuré encore sous l’emprise de l’étranger. J’avais déjà proclamé à la première Conférence au sommet arabe, que la Tunisie était décidée à mettre à la disposition de la cause palestinienne toutes ses potentialités. Je le proclame à nouveau aujourd’hui. Il est toutefois un point sur lequel je voudrais attirer votre attention : vous êtes les titulaires d’un droit violé ; à ce titre vous vous devez d’être à la première ligne du front ouvert pour la reconquête de la Palestine. Il est de mon devoir de vous entretenir en toute
franchise d’un certain nombre de vérités que vous devez avoir présentes à 1’esprit : D’abord votre rôle dans la lutte est primordial. C’est ce que vous ne devez jamais perdre de vue. D’autre part, je voudrais dire, en ce moment où je m’adresse à tous les arabes partout où ils se trouvent que mon expérience personnelle, issue d’une dure et longue lutte, m’a appris que l’enthousiasme et les manifestations de patriotisme, ne suffisent point pour remporter la victoire. C’est une condition nécessaire. Mais elle n’est pas suffisante. En même temps que l’esprit de sacrifice et de mépris de la mort, il faut un commandement lucide une tête pensante qui sache organiser la lutte, voir loin, et prévoir l’avenir. Or, la 1utte rationnellement conçue implique une connaissance précise de la mentalité de l’adversaire, une appréciation objective du rapport des forces afin d’éviter l’aventure et les risques inutiles qui aggraveraient notre situation.
Il faut donc nous armer de lucidité, élaborer soigneusement nos plans et créer toutes les conditions de succès. Il faut préparer les hommes et les doter de moyens. Il faut aussi renforcer notre potentiel de lutte par l’appui de l’opinion internationale. Éviter toute précipitation dictée par la passion, agir avec discernement, en vue d’arriver au but, voilà l’essentiel.
Si toutes ces conditions sont réunies, alors notre cause triomphera, d’autant plus sûrement que le Droit est de notre côté. C’est aux responsables qu’il revient de réunir les atouts du succès. Ces atouts nous manquaient lorsque nous avions, il y a quelques années, engagé la bataille, cette fois-ci, c’est sans répit qu’il faut travailler pour les réunir. Nous devons profiter des expériences passées et nous imposer un grand effort de réflexion. Déjà nous sommes sur la bonne voie ; mais la voie est longue. Pour aboutir au but, notre action exige loyauté, sérieux et courage moral.
Il est extrêmement facile de se livrer à des proclamations enflammées et grandiloquentes. Mais il est autrement difficile d’agir avec méthode et sérieux. S’il apparaît que nos forces ne sont pas suffisantes pour anéantir l’ennemi ou le bouter hors de nos terres, nous n’avons aucun intérêt à l’ignorer, ou à le cacher. Il faut le proclamer haut. Force nous est alors de recourir, en même temps que se poursuit la lutte, aux moyens qui nous permettent de renforcer notre potentiel et de nous rapprocher de notre objectif par étapes successives. La guerre est faite de ruse et de finesse. L’art de la guerre s’appuie sur l’intelligence, il implique une stratégie, la mise en oeuvre d’un processus méticuleusement réglé.
Peu importe que la voie menant à l’objectif soit directe ou tortueuse. Le responsable de la bataille doit s’assurer du meilleur itinéraire conduisant au but. Parfois, l’exigence de la lutte impose contours et détours.
Il est vrai que l’esprit s’accommode plus aisément de la ligne droite.
Mais lorsque le leader s’aperçoit que cette ligne ne mène pas au but, il doit prendre un détour. Les militants à courte vue pourraient penser qu’il a abandonné la poursuite de 1’objectif. Il lui revient alors de leur expliquer que ce détour est destiné à éviter l’obstacle que ses moyens réduits ne pouvaient lui permettre d’aborder de front. Une fois l’obstacle contourné, la marche reprend sur la grande route qui mène à la victoire.
Plus d’un leader arabe s’est trouvé dans l’impossibilité d’agir de cette manière.
Pourtant, notre défaite et l’arrêt de nos troupes aux frontières de la Palestine prouvent la déficience de notre commandement. L’impuissance des armées à arracher la victoire malgré l’enthousiasme des combattants était due à ce que les conditions de succès n’étaient pas réunies.
Aujourd’hui, les chefs d’état travaillent sérieusement à mettre en place un commandement qui soit au niveau de ses responsabilités. Mais cela ne saurait suffire.
Il est nécessaire que les peuples se gardent de gêner, par des débordements passionnels, l’action des dirigeants. Il ne faut pas que leur attachement obstiné à une certaine ligne de conduite mette les responsables politiques en difficulté pour l’exécution de leurs plans. Il ne faut pas qu’on accuse de défaitisme ou de compromission tel au tel leader arabe parce qu’il a proposé des solutions partielles ou provisoires si celles-ci représentent des étapes nécessaires sur la voie de l’objectif.
Mais, pour que le peuple ne gêne pas ou ne tasse pas échec à l’exécution des plans arrêtés, il est nécessaire- comme c’est le cas en Tunisie-qu’il ait confiance en ses dirigeants. Disposant ainsi de leur liberté d’action, ceux-ci sont en mesure d’avancer plus sûrement vers l’objectif. Il m’est souvent arrivé de me trouver dans l’obligation pour être maître de certaines situations, de recourir à la « politique des étapes ».
Lorsque certains militants faisaient preuve de réticences, je m’efforçais de les convaincre que ma méthode ne pouvait déboucher que sur la victoire, surtout lorsqu’apparaissaient chez l’adversaire des signes de faiblesse. Il fallait alors ébranler ses positions de force, entamer son moral et en même temps renforcer davantage notre position.
Quant à la politique du « tout ou rien », elle nous a menés en Palestine à la défaite et nous a réduits à la triste situation où nous nous débattons aujourd’hui.
Nous n’aurions en aucune façon réussi en Tunisie si nous n’avions abandonné cette politique et accepté d’avancer pas à pas vers l’objectif. A chaque pas, à chaque conquête par le peuple tunisien d’une nouvelle position stratégique, la France cédait une partie de ses privilèges ; pour elle, c’était un moindre mal. Elle s’imaginait pouvoir ensuite arrêter le processus. Mais chaque point stratégique conquis augmentait davantage nos moyens d’action. Le processus devenait ainsi absolument irréversible. Ainsi, pas à pas, la France s’est trouvée acculée à la dernière bataille, la bataille de Bizerte où elle ne pouvait que céder définitivement.
En Palestine, au contraire, les Arabes repoussèrent les solutions de compromis. Ils refusèrent le partage et les clauses du Livre blanc. Ils le regrettèrent ensuite.
Si nous avions, en Tunisie refusé en 1954, l’autonomie interne comme solution de compromis, le pays serait demeuré jusqu’à ce jour sous la domination française.
Il est donc essentiel que le commandement ait la liberté de manoeuvre, qu’il soit capable de prendre telle ou teLle initiative et qu’il ait des qualités de sincérité, de probité, de dévouement et de clairvoyance.
Je tenais à vous faire part de ces réflexions en tant que frère rompu depuis longtemps à la lutte anticolonialiste. J’ai inculqué les notions que je viens de vous exposer à vos frères tunisiens qui ont fini par adhérer à tous mes plans d’action.
Il leur est arrivé parfois d’en éprouver un certain malaise. Malgré cela, ils ont accepté de s’engager sous mon impulsion dans telle ou telle expérience car ils ont mis à l’épreuve mon dévouement et ma clairvoyance. Ils ont constaté les résultats.
Aujourd’hui nous sommes libres et indépendants.
Voilà ce qu’un frère a voulu dire à l’occasion de cette visite. Vo ilà le conseil que je crois devoir vous donner ainsi qu’à tous les Arabes. Il est nécessaire d’appuyer les sentiments et l’enthousiasme par une vision claire des données du problème, pour que notre action soit pleinement efficace.
C’est un homme en tout point désintéressé qui vous le dit, un homme dont vous ne pouvez contester la sincérité ni la profonde affection qu’il vous porte.
Nous arrivons au but. Nous n’aurons pas à passer dix-sept ou vingt années encore à nous lamenter vainement sur « la patrie perdue ». Nous en tenir aux sentiments serait nous condamner à vivre des siècles dans le même état. Ce serait l’impasse.
Il faut que, de la nation arabe, montent des voix pour parler franchement aux peuples, savoir que la lutte doit se poursuivre avec tout ce qu’elle comporte de détours, d’étapes, de ruses jusqu’au jour où nous aurons arraché, non seulement pour nousmêmes, mais aussi pour les générations futures une victoire complète et définitive.
Je vous demande de méditer sur ces propos. Chacun de nous aura à rendre compte à Dieu et à sa propre conscience, de ses intentions et de ses actes.
Mon voeu le plus cher est que les Musulmans vivent dans une communion des coeurs encore plus étroite, que les dirigeants réalisent entre eux une meilleure compréhension et combattent tous les complexes de quelque sorte que ce soit : complexes d’infériorité vis-à-vis de l’ennemi dont on serait tenté de surestimer les forces, complexes de supériorité qui risqueraient de nous précipiter dans une catastrophe que nous pouvons sûrement éviter, grâce à un recours incessant à la raison et à l’intelligence.