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vendredi, août 03, 2012

Bourguiba. La mort du loup.


‘’A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse, Seul le silence est grandtout le reste est faiblesse.’’ Alfred de Vigny.

 
Habib Bourguiba aura été certainement le personnage qui a marqué le plus la Tunisie du XXème siècle.
Le pays aura connu entre les années 1930, début de sa longue carrière politique et 2000, année de son décès non pas un mais plusieurs Bourguiba.
Le leader patriote intransigeant, le fin tacticien, l’Homme d’Etat, le bâtisseur, le réformateur, le visionnaire et maitre incontesté de stratégies et de relations internationales (Jéricho, Palmarium..) mais aussi le despote cynique (la destitution de la famille beylicale et le traitement réservé à celle–ci, la crise yousséfiste..).
L’école publique, la santé, l’administration moderne et efficace (avec toutes ses tares et elle sont innombrables) c’est lui.
Mais les rendez–vous ratés avec l’institution d’un vrai Etat démocratique c’est aussi lui.
Enfin, Ben Ali n’a été en fait que le fruit amer de cette fin de règne chaotique et interminable de Bourguiba. 
Paix sur son Âme.

vendredi, janvier 15, 2010

15 janvier 1929 : naissance de Martin Luther King.

A l'occasion de ce qui aurait pu être son 91 ème anniversaire, voici quelques citations célèbres du non moins célèbre militant des Droits Civiques, Martin Luther King.

  • Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m’aimer mais il est important qu’elle lui interdise de me lyncher.
  • J'ai le rêve qu'un jour mes quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère.
  • Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui.
  • Notre pouvoir scientifique a dépassé notre pouvoir spirituel. Nous savons guider des missiles mais nous détournons l’homme de sa voie.
  • La race humaine doit sortir des conflits en rejetant la vengeance, l’agression et l’esprit de revanche. Le moyen d’en sortir est l’amour.
  • Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier.
  • L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut.
  • Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle.
  • Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse.
  • Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.
  • La haine trouble la vie ; l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l’amour la rend lumineuse.

mercredi, mai 14, 2008

Socrate et le mariage.

Dans tous les cas, mariez vous : si vous tombez sur une bonne épouse vous serez heureux ; si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent un homme.


Socrate.

vendredi, avril 25, 2008

NIZAR ; 10 ans.

C'est un grand. Un monument même de la poésie arabe et mondiale.
Mais si j'avais l'occasion de lui adresser un message en outre-tombe, je lui ferais plutôt un reproche.
En effet, il m'a paru dévalorisant et même dégradant pour le grand Nizar et pour son œuvre qu'il autorise de son vivant l'interprétation de certains de ses poèmes à un certain Kadhem Essaher.
Comment permettre à ce dernier de chanter des morceau comme مدرسة الحب ou encore إني خيرتك ? Des poèmes qui n'ont rien à envier à قارئة الفنجان ou à رسالة تحت الماء interprétés et de quelle manière par feu Abdel Halim Hafedh avec Mohamed El Mouji comme compositeur.
Comparer. C'est comme la nuit et le jour n'est-ce pas ?
Faire chanter de tels morceau par des chanteurs comme Kadhem Essaher c'est comme permette la profanation de lieus saints.

PS : J'ai commenté en ces termes une note publiée sur Mémorial.

lundi, janvier 14, 2008

CITATIONS ; Winston Churchill.

Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait... et il faisait tout ça aux frais du contribuable.

L'orgueilleux aimera mieux se perdre que de demander son chemin.

Construire peut être le fruit d'un travail long et acharné. Détruire peut être l'oeuvre d'une seule journée.

La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes.

Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère.

Il n'y a aucune recette pour devenir une mère parfaite, mais il y a mille et une façons d'être une bonne mère.

Le secret de ma vitalité ? Je n'ai dans le sang que des globules rouges : l'alcool a tué depuis belle lurette tous mes globules blancs...

mercredi, décembre 05, 2007

Hached tel que je l'ai connu.

Je ne l'ai vu pour la première fois qu'en 1949, à mon retour d'Egypte. Nous nous sommes rencontrés de loin en loin, au hasard de nos réunions publiques, de nos tournées de propagande ou lorsque j'étais parfois invité dans le local de l'UGTT à l'occasion de quelques festivités.

Chacun avait ses responsabilités, qui étaient lourdes ; chacun travaillait dans le domaine et sur le plan qui lui était propre, mais avec toujours l'idée vivante que les deux organisations UGTT et Néo-Destour sont étroitement solidaires et doivent marcher la main dans la main.

Ce n'est que durant mon séjour en Amérique, au mois de septembre 1951, que je pus le voir de près. C'est à San Francisco, pendant le congrès annuel de l'AFL (American Federation of Labour), puis à Washington, que nous avons vécu et travaillé ensemble, que nous avons eu à débattre et à résoudre de graves problèmes de tactique et de diplomatie.

Mais, durant cette courte période, j'ai pu le connaître à fond ; j'ai compris le secret de son prestige et j'ai été littéralement conquis par le charme de sa personne, ses grands yeux bleus, son rire si franc, son intelligence lumineuse et son caractère attachant(...)

J'avoue que de ce mois de septembre passé avec Farhat Hached en Amérique, j'ai gardé une impression inoubliable. Cet homme extraordinaire joignait à la flamme du pionnier et à l'enthousiasme du militant la pondération et le réalisme de l'homme d'Etat, le sens des responsabilités du chef et la souplesse du diplomate.

J'étais tranquille ! La cause du prolétariat tunisien était en de bonnes mains. Il avait trouvé en ce fils du peuple l'homme prédestiné qui avait la volonté et les moyens de le conduire à la victoire.

Depuis, il a fallu nous quitter pour reprendre chacun son chemin. Je l'ai revu au mois de janvier 1952. A Tabarka, où j'avais été "éloigné". Il était accompagné de Hédi Nouira et avait fait le voyage au volant de sa petite Simca, celle-là même dans laquelle il devait recevoir la première rafale de mitraillette, en ce triste matin du 5 décembre de la même année.

Au moment de me faire ses adieux, il m'a affirmé sa confiance dans la victoire : "Nous gagnerons la dernière manche, ne cessait-il de me répéter ; ne vous faites pas de mauvais sang, cette épreuve de force imposée au peuple n'aura pas été inutile si elle doit convaincre les derniers tenants du colonialisme en France que rien ne peut se faire en Tunisie par la force.

Les démocrates de France et du monde ne nous abandonneront pas et, tôt ou tard, ils feront pencher la balance en faveur de la justice et de la liberté. Nous tiendrons dix ans, vingt ans s'il le faut ; nous tiendrons le dernier quart d'heure et la grande route de la libération nationale sera définitivement déblayée. Pensez surtout à votre santé, le pays en aura bientôt grand besoin".

C'est hélas ! la sienne qui nous manquera au jour de la victoire.

Très ému, je l'ai accompagné à pied jusqu'au pont qui enjambe l'oued El Kébir à la sortie de Tabarka. Je le vois encore, au volant de son auto, me faire de la main un signe qui fut son dernier adieu. Je ne devais plus le revoir.

Mais j'ai reçu plus tard, beaucoup plus tard, l'expression de sa pensée. Tous ceux qui ont connu les prisons ou les camps de concentration savent par expérience qu'aucune barrière n'est si imperméable qu'elle ne laisse au prisonnier un contact avec l'extérieur.

Un matin de septembre 1952, dans cette île de La Galite où m'avait jeté le caprice de M. de Hauteclocque, une providence inespérée m'a apporté un petit paquet soigneusement ficelé. Je l'ouvre : quelle ne fut pas ma surprise d'y trouver une série de documents relativement récents (rapport de la Commission des 40, lettre d'envoi de SA le Bey, réponse du Président de la République, rapport Mitterrand, une motion de la CISL) et tout à fait à la fin un petit papier écrit en français de la main de Ferhat avec ces mots : "Nous nous sommes imposé comme devise : vigilance encore et toujours... et fermeté" Et dans la marge, en arabe : "En avant toujours, l'avenir est à nous. Signé : FH".

Il ne fait aucun doute que cette devise est restée celle du peuple tunisien, et en particulier celle des compagnons de Farhat Hached qui ont aujourd'hui l'insigne honneur de continuer son œuvre et qui la mèneront à bonne fin.

Habib Bourguiba.
Source.

Le 5 décembre 1952 : Assassinat de Farhat Hached.

Principale figure du syndicalisme tunisien et leader des plus populaires de la lutte anti-coloniale, Farhat hached, secrétaire général de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) incarnait la convergence entre mouvement syndicaliste et mouvement de libération nationale.
Le 5 décembre 1952 au matin, il fut abattu par balles sur la route de Radès, dans la banlieue sud de Tunis.
L'assassinat a été attribué à l'organisation terroriste française "La Main Rouge". Véritable escadron de la mort composé de gendarmes et de colons, cette mystérieuse organisation agissait selon toute vraisemblance sous les ordres des autorités coloniales.
L'enquête qui s'ensuivit a consisté en une entreprise de brouillage des pistes et de destruction systématique d'indices.
Ce qui ressemble fortement à un crime d’État est à ce jour non élucidé.

jeudi, novembre 22, 2007

Le 22 novembre 1963. Assassinat de J.F.Kennedy.




Le 22 novembre 1963 à Dallas, John Fitzgerald Kennedy, 35e président des États-Unis d'Amérique, assis à coté de sa femme dans une limousine décapotable s'effondre, frappé de plusieurs balles.
S'agit il d'une action solitaire d'un certain Lee Harvey Oswold tué à son tour dans la foulée dans les locaux de la police de Dallas.
S'agit il d'un complot orchestré par les milieux mafieux, les services de renseignements, les milieux anticastriste?.
Le mystère demeure entier, entretenant le mythe Kennedy.

dimanche, novembre 11, 2007

Yasser Arafat. 3 ans.

« Je suis le leader du plus grand peuple de la terre. »


Le 29 octobre 2004 et suite à une dégradation de son état de santé, Yasser Arafat quitte Ramallah pour Paris où il est admis à l'hôpital Percy à Clamart.
Le 11 novembre
2004 à 2h30 GMT, son décès est annoncé après plusieurs jours d'un coma irréversible.

Héros pour les uns, militant exalté ou terroriste repenti pour les autres, Yasser Arafat et une figure emblématique du peuple palestinien.
Coiffé d'un keffieh blanc et vêtu d'un uniforme militaire, il a soigneusement construit son image de chef révolutionnaire.

Le premier combat de Yasser Arafat a lieu en mai 1948 lors de la création de l'état d'Israël. Il ne l'oubliera jamais.
Ce jeune étudiant issu d'une puissante famille palestinienne (Al Husseini) se réfugie au Caire en 1950 où il termine ses études d'ingénieur. Il milite au sein de l'Union des étudiants palestiniens et prend part au sein de l'armée égyptienne à la guerre de Suez (1956).
En 1959, où il fonde au Koweït avec Salah Khalaf (Abou Iyad) et Khaled Al Hassan le mouvement Fath avec pour programme de libérer la totalité de la Palestine (entre le Jourdan et la Méditerranée) sans le soutien du monde arabe.
L'OLP voit le jour en 1964 et Yasser Arafat en
devient le chef en 1969.
En 1970 et suite aux affrontements sanglants entre commandos de l'OLP et l'armée jordanienne (septembre noir
أيلول الأسود), Arafat est chassé de la Jordanie. Il se réfugie à Beyrouth où il établit ses nouveaux quartiers généraux.
Le 26 octobre 1974, l'OLP est reconnue
par les dirigeants des arabes réunis en sommet à Rabat comme étant le «seul et légitime représentant du peuple palestinien».
Le 13 novembre 1974, Arafat déclare devant l'Assemblée Générale Nations unies à New York :"Je suis venu porteur d'un rameau d'olivier et d'un fusil de révolutionnaire, ne laissez pas tomber le rameau de ma main".

Arafat est contraint à quitter le Liban pour Tunis une première fois le 30 août 1982 après plusieurs mois de siège de l'armée israélienne sur Beyrouth.

Il retournera au Liban (Tripoli) quelques mois plus tard. Il en sera une nouvelle fois expulsé, cette fois par les alliés locaux du pouvoir syrien le 20 décembre 1983. Ses pieds ne fouleront plus la terre de ce pays.

En 1987, le mouvement de l'Intifada "la guerre des pierres" sévit dans les territoires occupés.
Contesté par les mou­vements extrémistes qui le jugent trop modéré, Arafat réussit à fédérer le peuple palestinien ainsi qu'une part
ie du monde arabe. Il propose la création d'un État démocratique en Palestine à coté d'Israël. En 1989, il déclare "caduque" la charte de l'OLP appellant à la destruction de l'état d'Israël.

Le 13 sep­tembre 1993 a lieu à la Maison-Blanche, sous l'égide de Bill Clinton, une poignée de main historique entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin. Un formidable espoir de paix voit le jour.

Le 1er juillet 1994, Yasser Arafat retourne en terre palestinienne après 27 ans d'exil. Il forme à Gaza un gouvernement autonome, l'Autorité palestinienne.

Arafat reçoit le prix Nobel de la paix (1994) aux côtés de Simon Pères et de Yitzhak Rabin.

Le processus de paix connaît un arrêt net après l'assassinat de Rabbin (novembre 1995) et l'élection de Benyamin Natanyahou à la tête du gouvernement israélien, aidé dans son ascension par la recrudescence des attentats suicides.
Le 25 juillet 2000, les négociations de Camp David entre Yasser Arafat et Ehud Barak échouent. La seconde Intifada se déclenche au courant du mois de septembre de la même année à la suite d'une visite jugée provocatrice d'Ariel Sharon, alors chef de l'opposition israélienne à la mosquée Al Aqsa.
Le même Sharon accède quelques mois plus tard à la primature. Il déclare après quelques mois de siège des quartiers généraux du chef palestinien à Ramallah que celui-ci
n'a "aucune assurance-vie ".

Arafat ne quittera plus son QG (partiellement détruit) que le 29 octobre 2004 pour Paris pour y être soigné.


Annexe : Quelques dates-clefs

4 août 1929

Naissance de Mohammad Abdel Raouf Arafat al-Qoudwa al-Husseini, connu sous le nom de Yasser Arafat. Sonlieu de naissance est l'objet de spéculations ; le Caire ou Jérusalem.

1959

Yasser Arafat crée le Fatah, mouvement nationaliste palestinien.

1er janvier 1965

Le Fatah déclenche la lutte armée contre Israël en lançant sa première opération militaire.

4 février 1969

Yasser Arafat est élu président du Comité exécutif de l'OLP, instance dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine, créée cinq ans plus tôt.

septembre 1970

Yasser Arafat est chassé de Jordanie par les troupes du roi Hussein, il établit le QG de l'OLP à Beyrouth.

26 octobre 1974

Lors du sommet arabe de Rabat, Arafat obtient la reconnaissance de l'OLP comme le «seul et légitime représentant du peuple palestinien».

13 novembre 1974

Lors d'un discours aux Nations unies à New York, Yasser Arafat déclare : "Je suis venu porteur d'un rameau d'olivier et d'un fusil de révolutionnaire, ne laissez pas tomber le rameau de ma main".

avril 1975

Lors de la guerre civile au Liban, Yasser Arafat engage ses troupes aux côtés des opposants à la droite chrétienne.

30 août 1982

Yasser Arafat et ses troupes évacuent Beyrouth. Il établit à Tunis le siège central de l'OLP.

24 juin 1983

Yasser Arafat est expulsé de Syrie.

20 décembre 1983

Yasser Arafat quitte Tripoli (nord du Liban) où il était assiégé par des unités dissidentes du Fatah alliées aux forces syriennes.

décembre 1987

Début de la première Intifada.

2 mai 1989

Arafat déclare "caduque" la charte de l'OLP.

janvier 1992

Yasser Arafat épouse sa collaboratrice, Souha Tawil, 28 ans, issue d'une famille de confession chrétienne. Zahwa, leur fille est née de leur union en 1995.

avril 1992

Yasser Arafat sort indemne d'un accident d'avion dans le désert libyen.

13 septembre 1993

Yasser Arafat donne une poignée de main historique au le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin à la Maison Blanche, lors de la signature de la Déclaration de principes sur l'autonomie palestinienne, négociée en secret à Oslo.

mai 1994

Signature au Caire de l'accord sur les modalités de l'autonomie à Jéricho (Cisjordanie) et dans la bande de Gaza.

1er juillet 1994

Yasser Arafat retourne en terre palestinienne après 27 ans d'exil. Il forme à Gaza un gouvernement autonome, l'Autorité palestinienne.

octobre 1994

Yasser Arafat est lauréat du prix Nobel de la Paix avec Yitzhak Rabin et Shimon Pères.

Septembre 1995

Conclusion d'un accord sur l'extension de l'autonomie à toute la Cisjordanie.

Novembre 1995

Yitzhak Rabin est assassiné

20 janvier 1996

Yasser Arafat est élu président de l'Autorité palestinienne lors des premières élections générales jamais tenues dans les territoires palestiniens.

5 septembre 1999

Yasser Arafat signe à Charm el-Cheikh (Egypte) avec le Premier ministre israélien Ehud Barak un accord censé ouvrir la voie à des négociations sur un règlement de paix final.

25 juillet 2000

Echec du sommet de Camp David aux Etats-Unis entre Yasser Arafat et Ehud Barak.

septembre 2000

Début de la deuxième Intifada.

3 décembre 2001

Israël confine Yasser Arafat à Ramallah.

29 mars 2002

L'armée israélienne lance sa plus grande offensive en Cisjordanie depuis la guerre de 1967 et détruit la plus grande partie du QG d'Arafat à Ramallah où le chef palestinien est désormais assiégé.

dans la nuit du 1er au 2 mai 2002

L'armée israélienne lève le siège d'Arafat.

24 juin 2002

Le président américain George W. Bush fait d'un changement de la direction palestinienne, donc du départ d'Arafat, la condition de la création d'un Etat palestinien indépendant.

2 avril 2004

Sharon affirme que Yasser Arafat n'a "aucune assurance" sur la vie, n'excluant pas son élimination, dans plusieurs interviews à la presse israélienne. Il affirme également que si Yasser Arafat quitte Ramallah, il ne sera pas autorisé à revenir dans les territoires palestiniens.

29 octobre 2004

En raison d'une brusque dégradation de son état de santé, Yasser Arafat quitte Ramallah pour Paris, où il est hospitalisé à l'hôpital Percy à Clamart.

11 novembre 2004

Yasser Arafat décède à 02H30 GMT à Clamart après plusieurs jours d'un coma irréversible.

samedi, août 11, 2007

CITATIONS ; Baruch Spinoza.

C'est aux esclaves, non aux hommes libres, que l'on fait un cadeau pour les récompenser de s'être bien conduits.

L'orgueil est le fait d'avoir, par amour, une opinion plus avantageuse que de raison sur soi-même.

La satisfaction intérieure est en vérité ce que nous pouvons espérer de plus grand.

Les hommes sont conduits plutôt par le désir aveugle que par la raison.

On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles.

Le comble de l'orgueil, ou de l'abjection, est le comble de l'ignorance de soi-même.

La sagesse n'est pas la méditation de la mort, mais la méditation de la vie.

Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d'abord votre bonne humeur.

La peur ne peut se passer de l'espoir et l'espoir de la peur.

Il vaut mieux enseigner les vertus que condamner les vices.

Le chat n'est pas tenu de vivre selon les lois du lion.

Comprendre est le commencement d'approuver.

Dans la mesure où une chose convient à notre nature, elle est nécessairement bonne.

jeudi, août 09, 2007

CITATIONS ; Avicenne (Ibn Sînâ).

Se tourner vers ce dont on n’a pas à s’occuper et compter sur la partie obéissante de l’âme est une faiblesse. Se réjouir de la parure de sa propre essence en tant qu’elle appartient à celle-ci, bien que cette parure soit réelle, est une orgueilleuse erreur. Mais se diriger par l’universalité vers le vrai, c’est le salut.

Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine ; alors le passé est comme s'il n'eût jamais existé.

Marche avec des sandales jusqu'à ce que la sagesse te procure des souliers.

Dieu ne fit la mort que pour des raisons de commodité.

mercredi, août 08, 2007

CITATIONS ; Averroès.

Si les paroles de Dieu sont vraies et si elles nous invitent au raisonnement philosophique qui conduit à la recherche de la vérité, il en résulte certainement pour l'homme de foi que le raisonnement philosophique ne nous mène pas à une conclusion contraire à la vérité divine, car si l'une est vérité et l'autre vérité, la vérité ne peut contredire la vérité mais s'harmonise avec elle et témoigne en sa faveur.

Les preuves de l'existence du créateur se réduisent à deux genres : la preuve tirée de la providence et la preuve tirée de la création.

Il existe des conceptions vulgaires tout à fait suffisantes pour la vie pratique ; elles doivent même être la nourriture des hommes. Elles ne suffisent cependant pas à l'intelligence.

L'aveugle se détourne de la fosse où le clairvoyant se laisse tomber.

Dieu ignore les singuliers.

Le savoir acquis dans un pays étranger peut être une patrie et l’ignorance peut être un exil vécu dans son propre pays.

Que la Loi divine invite à une étude rationnelle et approfondie de l'univers, c'est ce qui apparaît clairement dans plus d'un verset du Livre de Dieu.

Père Bourguiba.

jeudi, août 02, 2007

Citations ; ABDERRAHMEN IBN KHALDOUN.


  • Le but de la civilisation, c'est la culture et le luxe. Une fois ce but atteint, la civilisation se gâte et décline, suivant en cela l'exemple des êtres vivants.
  • Chez les peuples animés d'un même esprit de corps, le commandement ne saurait appartenir à un étranger.
  • La vérité est pareille à l'eau qui prend la forme du vase qui la contient.
  • Une nation s'affaiblit lorsque s'altère et se corrompt le sentiment religieux.
  • Dans la nature innée des hommes se trouve le penchant vers la tyrannie et l'opression mutuelle.
  • L'homme est fils de ses habitudes et de son milieu, et non fils de sa nature et de son mélange d'humeurs.

lundi, juillet 30, 2007

Citations ; Abraham Lincoln.

Mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile que parler et n’en laisser aucun doute.

Aucun homme n'a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge.

Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.

Presque tous les hommes peuvent faire face à l'adversité ; mais si vous voulez tester la capacité de quelqu'un, donnez-lui le pouvoir.

La perte d'un ennemi ne compense pas celle d'un ami.

Si l'esclavage n'est pas mauvais, rien n'est mauvais.

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

En donnant la liberté aux esclaves, nous assurons celle des hommes libres.

Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche.

mardi, juillet 24, 2007

La Révolution des "Officiers Libres".

Le 23 juillet 1952, un groupe de onze officiers de l'armée égyptienne renverse le roi Farouk et s'empare du pouvoir au Caire.
A la tête du groupe, le Général Mohamed Nejib mais le véritable homme fort en était le Colonel Jamel Abdennacer. Ce fut le début de l'une des pires calamités qui se sont abattues sur le monde arabe.
Nationalisation forcée de l'économie, réforme agraire, suppression des titres honorifiques.... ont marqué les débuts de l'époque nasserienne sur le plan intérieur.
La nationalisation du Canal de Suez (1956) représente probablement le seul succès politique de l'ère nasserienne.
Le souvenir amer du désastre de juin 1967 (et la pseudo-démission du chef qui s'en suivit) est toujours dans les esprits de ceux qui ont véçu cette époque.
Ce survol très rapide ne doit pas cependant occulter certains (rares) aspects positifs. Il ne résume pas non plus tous les choix catastrophiques qui ont été faits par Abdennacer et par le courant panarabiste dont il fut et dont il est toujours l'emblème.
Jamel Abdennacer, comme d'ailleurs deux autres figures arabes contemporaines, à savoir Saddam Houssein est Oussama Ben Laden sont perçus par une frange non negligeable de la rue arabo-musulmane et même au sein d'une certaine élite comme des héros, des "Saladin" des temps modernes.
Le malheur dont il ont été à l'origine est incommensurable et le tort qu'ils ont causé à leur pays respectifs, au monde arabo-musulman et aux causes qu'ils prétendaient défendre est sans égal.

lundi, juillet 23, 2007

CITATIONS ; Jamel Abdel-Nasser جمال عبد الناصر.

Les solutions réelles aux problèmes d’un peuple ne peuvent être calquées sur les expériences des autres peuples.

Pour être un homme politique, il suffit de savoir ce que veut le peuple et de le crier plus fort que lui.

Ce qui a été pris par la force ne peut être repris que par la force.

jeudi, juillet 19, 2007

Citations ; Ovide (2).

S’il est glorieux de faire des conquêtes, il ne l’est pas moins de les garder : l’un est souvent l’ouvrage du hasard, l’autre est un effet de l’art.

Des faveurs trop facilement accordées sont peu propres à nourrir longtemps l’amour : il faut mêler à ses douces joies quelques refus qui l’irritent.

Il en est qui, pour avoir vu à découvert les parties secrètes de l’objet aimé, ont été pris d’hésitation au moment le plus vif de leurs transports.

Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien.

Ce qui est permis n'a pas de charme, ce qui est défendu est excitant.

La majesté et l'amour n'habitent pas la même demeure.

mercredi, juillet 18, 2007

Citations ; Ovide (1).

Tant que tu seras heureux, tu compteras beaucoup d'amis. Que le ciel s'obscursisse et tu seras tout seul.

La femme chaste est celle que nul n'a sollicitée.

Que les femmes donnent ou qu'elles refusent, elles sont toujours heureuses qu'on leur demande.

La nuit dissimule les défauts et est indulgente à toutes les imperfections ; à ces heures-là, toute femme semble belle.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

C'est l'élégance simple qui nous charme.

Tenez-vous prudemment entre les deux extrêmes ; Marchez au milieu : c’est le plus sûr des systèmes.

Les femmes viennent pour voir, elles viennent aussi pour être vues.

La beauté et la chasteté sont toujours en querelle.

dimanche, juillet 08, 2007

Citations ; Martin Luther King (2).

Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m’aimer mais il est important qu’elle lui interdise de me lyncher.

L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut.

Les barricades sont les voix de ceux qu'on n'entend pas.

Un homme devrait faire son travail si parfaitement que les vivants, les morts, et ceux encore à naître ne puissent faire mieux.

Tout le monde peut être important car tout le monde peut servir à quelque chose.

A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.

La haine trouble la vie ; l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l’amour la rend lumineuse.

Tous les progrès sont précaires, et la solution d’un problème nous confronte à un autre problème.

Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait.

La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis.

Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse.