mardi, novembre 13, 2007

Hamas Vs Fatah. Acte 2.

Pourquoi en vouloir à l'armée israélienne si des forces de sécurité palestiniennes (loyales au Hamas) se permettent de tirer à balles réelles sur une foule de manifestants laissant derrière elles sept morts et plus de 130 blessés ?
Même si, comme l'affirment certains responsables du mouvement islamiste, ses hommes ont été attaqués par des membres du Fateh et qu’ils n'ont fait que riposter, rien ne justifie un tel comportement de la part d'une force de maintien de l'ordre.

Une explication semble cependant plausible.
Ce rassemblement géant (plusieurs centaines de milliers de personnes) tenu pour commémorer le 3e anniversaire du décès de Yasser Arafat a offert une occasion au Fatah pour réaffirmer sa présence et sa popularité dans la bande de Gaza.

Ceci ne peut qu'irriter les responsables du Hamas expliquant probablement le comportement de ses forces de sécurité.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

On ne sait pas si le gens du fatah n'ont pas chercher à provoquer cette réaction en utilisant des armes à feux . Tu sais dans n'importe quel pays si tu utilises des armes à feux contre les forces de l'ordre tu as 100 % de chance de te faire tuer et cela quelque soir le pays même dans celui des droits de l'homme . Ca s'appele rétablir l'ordre en neutralisant tout élément visant à mettre en danger la vie des citoyens . Les moyens utilisés sont proportionnels, voir supérieurs à ceux engagés par les fauteurs de trouble . Sinon on baisse les bras et on considère que c'est la rue qui décide et non pas le pouvoir en place . Les forces de sécurité du hamas n'ont rien fait de pire que les autres forces de sécurité existantes dans le monde . Ceux qui posent problème, ceux sont les gens de ramallah qui n'acceptent pas de perdre leurs avantage et qui ont peur pour leur avenir de corrompus et de profiteur du chaos .

Naravas a dit…

Hi,

L'islamisme politique est une idéologie radicale, qui finit tôt ou tard par se retourner contre les siens. Les GIA algériens ont égorgés ceux-là même qui les ont soutenus. La défense aveugle d'un totalitarisme religieux relève de l'inconscience et les demi-cultivés qui le font ici et là l'apprendront à leurs dépens. Aucun islamisme n'est soluble dans la démocratie. Et ceux qui luttent pour l'indépendance de leur peuple doivent apprendre que l'instrumentalisation de la religion à des fins militaires ou politiques de combat contre l'occupant ne reste pas sans conséquences.