mardi, juillet 24, 2007

La Révolution des "Officiers Libres".

Le 23 juillet 1952, un groupe de onze officiers de l'armée égyptienne renverse le roi Farouk et s'empare du pouvoir au Caire.
A la tête du groupe, le Général Mohamed Nejib mais le véritable homme fort en était le Colonel Jamel Abdennacer. Ce fut le début de l'une des pires calamités qui se sont abattues sur le monde arabe.
Nationalisation forcée de l'économie, réforme agraire, suppression des titres honorifiques.... ont marqué les débuts de l'époque nasserienne sur le plan intérieur.
La nationalisation du Canal de Suez (1956) représente probablement le seul succès politique de l'ère nasserienne.
Le souvenir amer du désastre de juin 1967 (et la pseudo-démission du chef qui s'en suivit) est toujours dans les esprits de ceux qui ont véçu cette époque.
Ce survol très rapide ne doit pas cependant occulter certains (rares) aspects positifs. Il ne résume pas non plus tous les choix catastrophiques qui ont été faits par Abdennacer et par le courant panarabiste dont il fut et dont il est toujours l'emblème.
Jamel Abdennacer, comme d'ailleurs deux autres figures arabes contemporaines, à savoir Saddam Houssein est Oussama Ben Laden sont perçus par une frange non negligeable de la rue arabo-musulmane et même au sein d'une certaine élite comme des héros, des "Saladin" des temps modernes.
Le malheur dont il ont été à l'origine est incommensurable et le tort qu'ils ont causé à leur pays respectifs, au monde arabo-musulman et aux causes qu'ils prétendaient défendre est sans égal.

7 commentaires:

Téméraire a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Téméraire a dit…

Ce n’était pas la meilleure solution adoptée par ces Militaires mais avaient-ils le choix après le "blocus" américain que de se jeter dans un modèle pro-russe.

De toute façon, ce coup d'état militaire était la meilleure façon pour sauver l'Egypte du complot anglais devant un roi sénile

Kanvan a dit…

C'est un sujet très intéressant Citizen, c'est dommage que tu ne l'ais pas assez approfondie. C'est vrai qu'on ne peut pas, sur un blog, traiter des conséquences du panarabisme et des nationalisations sur lesquels on peut écrire des livres, mais cette note me laisse quand même sur ma faim.

CITIZEN a dit…

@ Téméraire : je suis heureux de recevoir de nouveaux tes commentaires que j'apprécie sur mon blog.
Pourquoi serait on condamné à choisir entre le mal et le pire, entre les officiers libres et le roitelet fainéant, entre le Shah et les Mollah, entre les Romanov et les communistes. N'y auraient il pas d'autres alternatives plus intéréssantes? des Mandéla, des De Gaulle etc..

@ Kanvan : Honnêtement, je n'ai pas préparé cette note, je l'ai improvisé en qques minutes. Tu as pu constater donc des carences monumentales dues au fait que j'ai survolé des décénnies d'histoire en quelques lignes.
Le sujet nécéssite certainement d'être traité d'une manière plus approfondie.

AS... a dit…

je suis d'accord avec toi citizen sur le fait que ben laden ,saddam et abdennaser ont changé le monde arabe vers le pire

nasr a dit…

c'est dommage que ton post ne laisse pas de possibilités de le critiquer, car comme tu l'as dit toi-même, il est loin d'être précis ou structuré. Ces propos sont plutot sentimentaux : je deteste foulen car il a fait du tort. point à la ligne. je dis que c'est dommage, parce que moi par exemple je serais capable de défendre le diable si on se contentait de dire qu'il est "méchant" :)
En même temp c'est vrai qu'on peut écrire des livres en parlant du nationalisme arabe..

Téméraire a dit…

Tu poses une question vraiment très difficile, sommes nous capable de donner naissances à des Hommes capables d'opérer de réels changements ???.

La créativité a été inhibé dans nos pays, le militantisme a été anéantit et dilué.

Les masses d'intellectuels ont été rachetés par le pouvoir, le peu de ceux qui restent sont soit partis à l'étranger soit en "Garde à vue" permanente.

Les Journalistes ont été soudoyés et les syndicalistes ont été tenus en lasse.

Pour le moment dans nos Pays, le Pouvoir est beaucoup plus fort que le Peuple.

Je dois la fermer.