Deux délégations officielles libanaises se présentent donc au Sommet Arabe de Riadh.
Le président Lahoud dont le mandat a expiré il y a plus de deux ans et qui est toujours là sous l’effet d’une décision syrienne ne reconnaît pas, comble de la contradiction, la légitimité d’un gouvernement qui est lui issu d’un scrutin législatif très peu contestable quoi qu’en puisse dire des aberrations de la loi électorale sous laquelle il a eu lieu. Et pour cause, tous les ministres Chiites ont démissionné, ce qui rend le gouvernement non représentatif du tissu social libanais.
Laissons aux constitutionnalistes libanais le soin d’en juger.
Cependant, admettre ce principe en sachant que le Liban compte 18 communautés religieuses, serait donner le droit à chaque communauté, grande ou petite de faire chuter les gouvernements en retirant ses ministres ce qui ne constitue en rien un gage pour la stabilité du pays et continuité de ses institutions.
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