On n'est pas à un paradoxe près au Pays du Cèdre. Et l'un des paradoxes de la vie libanaise est que le leader le plus populaire parmi la communauté maronite voit souvent ses chances de parvenir au poste de Président de la République fondre du fait même de sa popularité.
Le général Michel Aoun
Le général Michel Aoun qui s'est allié tour à tour avec les antisyriens puis avec les prosyriens a du jeter l'éponge. N'ayant eu qu'un objectif depuis son retour au pays en mai 2005, celui de devenir, enfin, Président de la République Libanaise, Aoun s'est rendu à l'évidence de l'impossibilité de sa quête. Il soutient désormais la candidature d'un autre général, Michel Sleiman, qui sera sauf développement de dernière minute le prochain occupant du palais de Baabda pour les six année à venir.
Le consensus étant la règle de ce scrutin, le candidat qui est élu par la chambre des députés est celui sur lequel toutes les parties ou du moins une majorité écrasante parmi celle-ci tombe d'accord. Le général Aoun, bien que très populaire au sein des communauté chrétienne et chiite (du fait de son alliance avec le Hezbollah) ne répond pas à cette exigence qu'est le consensus.
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