lundi, décembre 10, 2007

IRAN - USA : Le paradoxe.

La guerre américaine que les initiateurs ont voulu illimitée dans le temps et dans l'espace, et qui avait comme objectif déclaré l'éradication du terrorisme a eu à ce jour l'effet inverse. L'opinion publique des pays arabo-musulmans s'est radicalisée. Le monde n'a jamais été moins sûr et la menace terroriste n'a jamais été plus grande.

L'autre grand paradoxe de la politique américaine sous l'administration Bush est d'avoir débarrassé l’Iran, autre pilier de "l'Axe du Mal" et pire ennemi des États Unis" de ses deux grands rivaux dans la région : le régime baasiste de Saddam Houssein en Irak et celui des Talibans en Afghanistan.
Je ne connais pas de précédents dans l'histoire où un rival aura rendu autant de services à son principal ennemi. "Nous avions trois ennemis dans ce monde, l'Amérique "le Grand Satan", les Talibans et Saddam Houssein. L'ironie, c'est que le premier nous a débarassé des deux autre".
Ces propos ont été tenus par un diplomate iranien en 2003 après l'invasion anglo-américaine de l'Irak.
La nouvelle équation géostratégique ainsi créee a fait de l'Iran l'acteur principal de la région et l'élément incontourbale dans le règlement de tout conflit.
Les scènes irakienne, libanaise et palestinienne sont passées de facto sous son contrôle direct ce qui n'est pas pour plaire aux grands pays arabe de la région, Arabie Saoudite en tête.
Les conférences récemment tenues aux États Unis (Annapolis) et à Bahrein ne seraient probablement rien d'autre qu'une tentative américaine de rectifier le tir et d'isoler l'Iran.

4 commentaires:

SELMA a dit…

j'arrive pas à comprendre tout ce blablabla cher confrère

Anonyme a dit…

@selma : J'attends toujours mon devis pour ma dentition .

AS... a dit…

@ selma
attention il a un chantier fi foummou

HYPNOTICDOCTOR a dit…

@selma: et pkoi tu lis ce blablabla incompréhensible pour toi alors