mardi, avril 08, 2008

Irak ; cinq ans après.

Le 20 mars 2003, George W Bush donna l'ordre à l'armée américaine d'entamer l'opération "Iraqi Freedom".
Le 9 avril 2003, soit vingt jours plus tard, les soldats US entraient dans Bagdad. Les combats n'ayant pas pris fin et le pays non encore totalement maitrisé, le commandement a préféré parler de "quelques foyers de résistance résiduels" dont il fallait se débarrasser.
Le 1er mai 2003, le même George W Bush déclarait au bord d'un Porte-avions dans une scène digne des meilleures productions Hollywoodiennes "Mission accomplie".

Cinq ans après où en est-on?
Comment va l'Irak "libéré"?
Qu'en est-il de la guerre contre le terrorisme dont l'invasion de l'Irak faisait partie.
Et last but not least, qu'en est-il des armes de destruction massive (ADM), motif officiel de l'invasion.

Il serait évidemment prétentieux de ma part de répondre à toutes ces questions, mais quelques constats s'imposent ;

Si l'Irak de Saddam Houssein n'était pas le meilleur endroit du monde, celui de l'ère post-Saddam est jusque là un vrai enfer.
Les attentats sont qutidiens, les morts ne se comptent plus, aucune communauté n'est épargnée.
Même si les décomptes macabres se sont améliorés depuis la création des milices sunnites"Assahoua" parrainées par le général Petreus, la situation sécuritaire demeure précaire et les irakiens ne voient pas le bout du tunnel.

La guerre contre le terrorisme : en une phrase, cette guerre a produit les effets exactement contraires à ceux recherchés.
La conduite de l'armée américaine en Irak à entrainé une radicalisation de l'opinion au sein des pays arabo-musulmans faisant de ceux-ci une "pépinière" des candidats terroristes.
Ma conviction est que, au départ de George W Bush de la Maison Blanche, les seuls à le regretter seraient les chefs des groupes terroristes. Et pour cause : il aura été leur meilleur recruteur.

Les armes de destruction massive (ADM) : on a arrêté d'en parler au lendemain même de la chute de Bagdad. Paul Wolfowitz, ex numéro deux du Pentagone et l'un des principaux architectes de la guerre a eu quand même cette petite phrase qui en dit long sur l'authenticité de l'argument des ADM : " Pour des raisons bureaucratiques, nous nous sommes entendus sur une question, les armes de destruction massive, parce que c’était la seule raison sur laquelle tout le monde pouvait tomber d’accord ".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aime bien ce qui a été dit dans cet article mais j'aimerais plus si quelqu'un de la maison blanche ou de l'équipe de George W. Bush répond a ces foutus 5 années d'enfer.