Comme ces jours-ci, le Yom Kippour (Grand pardon) coïncidait avec le mois du ramadan en 1973.
Le 6 octobre à 14 heures, les armées égyptienne et syrienne attaquent par surprise Israël.
Sur le front nord, les syriens lancent une centaine d'avions à l'assaut des points stratégiques du plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967. Au même moment, sur le front sud, les appareils égyptiens déclenchent en moins d'une demi-heure plus de 200 raids aériens et déversent plus de 10.000 obus sur les positions israéliennes.
Simultanément, les premières équipes antichars entreprennent la traversée du canal de Suez, suivies par douze vagues de canots pneumatiques transportant des milliers de soldats. Parvenus sur l'autre rive, ces derniers escaladent le premier rempart avec des échelles de cordes et de bois. Une heure et quart après le début de l'offensive, 15.000 soldats ont déjà débarqué. Les hommes du Génie entreprennent de construire des ponts pour acheminer le matériel lourd. Ils mettront entre sept et neuf heures. Le 6 octobre à minuit, la majorité de l'infanterie égyptienne a déjà traversé le canal, pris quatorze des vingt-six forts de la ligne Bar-Lev et construit cinq ponts.
Il faudra trois jours à l'armée israélienne pour riposter, aidée en cela par un pont aérien d'armements en provenance des États Unis.
Sur les deux fronts, la tendance s’inverse et les combats s'équilibrent. Les israéliens reprennent le Golan dès le 11 octobre. Damas, la capitale syrienne, désormais à portée des canons israéliens, est défendue par des troupes irakiennes et jordaniennes venues en renfort. Au Sud, la bataille des chars tourne, dès le 15 octobre, à l'avantage des Israéliens. Ceux-ci parviennent même à s'infiltrer à l'ouest du canal et à prendre en tenailles la IIIe armée égyptienne.
Les choses prennent une tournure dangereuse avec les menaces israéliennes communiquées secrètement aux gouvernements américain et soviétique d'utiliser des armes nucléaires contre l'Egypte et la Syrie.
Sous la pression américano-soviétique conjointe, un cessez-le-feu entre en vigueur le 22 octobre conformément à la résolution 338 du Conseil de Sécurité des Nations Unis.
La guerre s'achève sans vainqueur ni vaincu. Mais le mythe de l'invincibilité de l'armée israélienne est ébranlé.
Le 6 octobre à 14 heures, les armées égyptienne et syrienne attaquent par surprise Israël.
Sur le front nord, les syriens lancent une centaine d'avions à l'assaut des points stratégiques du plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967. Au même moment, sur le front sud, les appareils égyptiens déclenchent en moins d'une demi-heure plus de 200 raids aériens et déversent plus de 10.000 obus sur les positions israéliennes.
Simultanément, les premières équipes antichars entreprennent la traversée du canal de Suez, suivies par douze vagues de canots pneumatiques transportant des milliers de soldats. Parvenus sur l'autre rive, ces derniers escaladent le premier rempart avec des échelles de cordes et de bois. Une heure et quart après le début de l'offensive, 15.000 soldats ont déjà débarqué. Les hommes du Génie entreprennent de construire des ponts pour acheminer le matériel lourd. Ils mettront entre sept et neuf heures. Le 6 octobre à minuit, la majorité de l'infanterie égyptienne a déjà traversé le canal, pris quatorze des vingt-six forts de la ligne Bar-Lev et construit cinq ponts.
Il faudra trois jours à l'armée israélienne pour riposter, aidée en cela par un pont aérien d'armements en provenance des États Unis.
Sur les deux fronts, la tendance s’inverse et les combats s'équilibrent. Les israéliens reprennent le Golan dès le 11 octobre. Damas, la capitale syrienne, désormais à portée des canons israéliens, est défendue par des troupes irakiennes et jordaniennes venues en renfort. Au Sud, la bataille des chars tourne, dès le 15 octobre, à l'avantage des Israéliens. Ceux-ci parviennent même à s'infiltrer à l'ouest du canal et à prendre en tenailles la IIIe armée égyptienne.
Les choses prennent une tournure dangereuse avec les menaces israéliennes communiquées secrètement aux gouvernements américain et soviétique d'utiliser des armes nucléaires contre l'Egypte et la Syrie.
Sous la pression américano-soviétique conjointe, un cessez-le-feu entre en vigueur le 22 octobre conformément à la résolution 338 du Conseil de Sécurité des Nations Unis.
La guerre s'achève sans vainqueur ni vaincu. Mais le mythe de l'invincibilité de l'armée israélienne est ébranlé.
8 commentaires:
Dommage que la victoire a été très courte.
Le soutien américain : armement, logistique, aviateurs, équipements, et surtout espionnage, géo-localisation et communication des positions détaillées des unités égyptiennes a l'armée israélienne ont permis de renverser la situation et d'équilibrer la victoire Egyptienne par la riposte Israélienne.
Sinon, l’assaut et la prise de la ligne Barlev est une grande victoire pour les anales militaires.
les égyptiens savaient certainement que les USA ne vont pas laisser tomber leur petit allié ,
et dire que c'est a cause de l'aide americaine qu'on a perdu la guerre c'est admettre l'"bhema" strategique des militaires et politiciens arabes.
no comment
pour une fois qu on est d'accord cher ami citizen
Au Caire, on peut visiter le Musée qui a été consacré à cette guerre. Il y a un beau spectacle son et lumière.
Mon cher Témé, si tu veux réellement comprendre ce qui s'est passé et a renversé complètement l'issue de la guerre, je t'invite àessayer de voir l'excellente émission chahed 3al al3asser passée sur alkazira et présentée par a7med mansour où sa3deddine elshadhly donnait son témoignage sur cette guerre et sur toute cette époque!
Mais sachez qu'après le déclenchement de la guerre les aides militaires soviétiques à l'égypte et à la syrie ont de loin dépassé ceux des usa à l'état sioniste!
de 2, la stratégie de Shadhly avant la guerre était très réaliste et faisable : traverser le canal, occuper une bande de 12 Km et cramper sur cette situation : avec les fameux missiles SAM, l'aviation israélienne n'avait aucune chance de retourner la situation comme dans les guerres précédentes! Ajouter à cela que l'armée sioniste dépendait énormément des réservistes qui ne sont que des ouvriers, des fonctionnaires, des ingénieurs, des médecins... Une longue guerre amènerait donc le pays à un effondrement économique!
Malheureusement, Sadat pensant alléger la pression sur la syrie et comme un dictateur qui se respecte, a ordonné le 14 octobre aux forces égyptiennes d'avancer vers les fameuses "marrarrat" du Sinaï.. Ordres insensés qui ont été systématiquement refusés par les chefs de la 2ème et 3ème armée, mais à la fin, ils ont du s'y plier..
==> Résultat : thaghret aldaferswar (pourtant prévue avant la guerre par shadhly qui a même fait des manoeuvres d'entrainement pour contrer une telle percée isrélienne)
Comme si ce n'était pas suffisant, Sadat a refusé le retrait de qques bataillons pour corriger sa bêtise! Ainsi, la situation a dégénéré et 45 000 hommes de la 2ème armée se sont retrouvés encerclés!
Bref, pour comprendre encore plus ce qui s'est passé avec des cartes et des témoignages de l'époque, lisez l'excelent livre de shadhly : crossing of the suez! Malheureusement, le livre n'est plus proposé gratuitement! je vais te l'envoyer sous format pdf inchalah ;-)
pour plus d'infos : http://www.el-shazly.com/
merci a toi et a islam ayeh pour cet apercu historique, j'ai grandement apprécié.
et dire qu'a l'école on nous apprends que la guerre a été menée et perdu. point!
"Les choses prennent une tournure dangereuse avec les menaces israéliennes communiquées secrètement aux gouvernements américain et soviétique d'utiliser des armes nucléaires contre l'Egypte et la Syrie."
M'étonnerai que les israéliens menacent d'utiliser l'arme nucléaire alors qu'ils font reculer leurs ennemis sur tous les fronts!
A la fin de la guerre du Kippour, l'armée israélienne se trouve à quelques dizaines de km du Caire seulement et les égyptiens n'avaient aucune réserve stratégique pour défendre la capitale!
Il n'y a pas eu de victoire militaire arabe mais Saddat a pu faire passer un msg: si Israël ne négociait pas avec lui alors les guerres se succéderaient et qui sait, Israël pouvait être sérieusement mis en danger!
Message reçu puisqu'il a réussit à conclure une paix honorable avec Begin (selon les intérêts égyptiens mais si vous mélez les Palestiniens, c'est autre chose bien entendu).
Dommage que j'ai raté ce post, j'ai lu autre choses que les mémoires de chadli .j'ai lu dans les années 70 un bouquin d'un général sioniste qui avait participé à cette guerre .Et même sans cela, il ne faut pas être fin stratège pour comprendre que l'egypte à trahi la syrie et ne la nullement soulagé . L'objectif secret de sadate était de franchir le canal de 10 km et s'y maintenir .Alors que l'objectif initial sur lequel il s'était entendu avec les syriens étaient de foncer jusqu'au bout en prenant les sionistes en tenaille et en créant deux fronts .Ces connards d'egyptiens en cessant leur progression (peut-être par peur d'une représaille nucléaire théoriquement prévu en cas de destruction de l'aviation sioniste ou de mise en danger de leur armée)ont soulagés les sioniste qui ont eu tout le loisir de se tourner contre la syrie .Il a fallut l'intervention de l'irak pour stopper leur avancée jusqu'au portes de damas . une fois débarassés des syriens, ils se sont tournés ensuite vers les egyptiens qui récoltés le pris de la félonnie.Depuis les croisades, ils on toujours éts comme ça, c'est les dernières personnes auquel il faut faire confiance , eux et nos voisins de l'est . Tous des retourneurs de veste pas fiables du tout et spécialistes en coup tordus . Je ne sais pas si ce chadli à évoqué le cas des bataillons nord africain qui eux ce sont battus jusqu'au bout . Enfin, il n'a pas non plus évoqué le cas des conseillers algériens qui lui ont recommandé de laisser les sionistes entrer dans le delat du nil et d'y mener une guerre de guérilla un peu comme ce qui se fait en irak aujourd'hui . Bref c'est un ramassis de branleurs ces genéraux égyptiens . Tans qu'un arabe portera un accoutrement vert kaki ce sera ni plus ni moins qu'un bon à rien de branquignolle tout juste bon pour parader dans les défilés .
Enregistrer un commentaire