vendredi, août 03, 2012
Bourguiba. La mort du loup.
mardi, septembre 27, 2011
وليد المعّلم و النّموذج السّوري
vendredi, janvier 15, 2010
15 janvier 1929 : naissance de Martin Luther King.
- Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m’aimer mais il est important qu’elle lui interdise de me lyncher.
- J'ai le rêve qu'un jour mes quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère.
- Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui.
- Notre pouvoir scientifique a dépassé notre pouvoir spirituel. Nous savons guider des missiles mais nous détournons l’homme de sa voie.
- La race humaine doit sortir des conflits en rejetant la vengeance, l’agression et l’esprit de revanche. Le moyen d’en sortir est l’amour.
- Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier.
- L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut.
- Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle.
- Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse.
- Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.
- La haine trouble la vie ; l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l’amour la rend lumineuse.
vendredi, décembre 25, 2009
Identité nationale
jeudi, février 05, 2009
Monsieur et Madame à 54 ans.
'Ma très chère épouse, tu comprendras que maintenant que tu as 54 ans, j'ai certains besoins que toi tu ne peux plus satisfaire.
Je suis très heureux avec toi, je te considère comme une merveilleuse épouse et sincèrement j'espère que tu ne le prendras pas mal quand tu sauras en recevant ce fax que je suis à l'hôtel
Confort Inn avec Vanessa, ma secrétaire, qui a 18 ans. Mais ne t'inquiètes pas, je serai à la maison avant minuit....'
Quand monsieur arrive à la maison,tard la nuit, il trouve un papier sur la table de la salle à manger qui dit :
'Bien cher époux, J'ai reçu ton fax et je ne peux pas éviter de te remercier pour ta prévenance.
Je profite de l'occasion pour te rappeler que toi aussi tu as 54 ans.
Donc, je t'informe que lorsque tu liras ce message, je serai à l'hôtel Fiesta avec Michel, mon instructeur de tennis qui, comme ta secrétaire, a aussi 18 ans.
Comme en plus d'être devenu un homme d'affaires reconnu, tu as une licence de maths, tu pourras facilement comprendre que nous sommes des semblables en cette circonstance mais... avec une légère différence :
18 rentre plus de fois dans 54, que 54 dans 18.
Donc, en conséquence ne m'attends pas avant demain !
Bisous de ta femme qui te comprend...
mardi, février 03, 2009
Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem.
Monsieur le Président de l'État d'Israël, je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l'on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale. Je vous demande d'accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s'est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l'humanité tout entière.
Voyez-vous, depuis mon enfance, j'ai vécu dans l'entourage de survivants des camps de la mort. J'ai vu les numéros tatoués sur les bras, j'ai entendu le récit des tortures ; j'ai su les deuils impossibles et j'ai partagé leurs cauchemars.
Il fallait, m'a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n'en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l'absence d'entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d'un avenir de sérénité et de prospérité.
Or, monsieur le président, j'observe que malgré plusieurs dizaines de résolutions prises par la communauté internationale, malgré l'évidence criante de l'injustice faite au peuple palestinien depuis 1948, malgré les espoirs nés à Oslo et malgré la reconnaissance du droit des juifs israéliens à vivre dans la paix et la sécurité, maintes fois réaffirmés par l'Autorité palestinienne, les seules réponses apportées par les gouvernements successifs de votre pays ont été la violence, le sang versé, l'enfermement, les contrôles incessants, la colonisation, les spoliations.
Vous me direz, monsieur le président, qu'il est légitime, pour votre pays, de se défendre contre ceux qui lancent des roquettes sur Israël, ou contre les kamikazes qui emportent avec eux de nombreuses vies israéliennes innocentes. Ce à quoi je vous répondrai que mon sentiment d'humanité ne varie pas selon la citoyenneté des victimes.
Par contre, monsieur le président, vous dirigez les destinées d'un pays qui prétend, non seulement représenter les juifs dans leur ensemble, mais aussi la mémoire de ceux qui furent victimes du nazisme. C'est cela qui me concerne et m'est insupportable. En conservant au Mémorial de Yad Vashem, au coeur de l'État juif, le nom de mes proches, votre État retient prisonnière ma mémoire familiale derrière les barbelés du sionisme pour en faire l'otage d'une soi-disant autorité morale qui commet chaque jour l'abomination qu'est le déni de justice.
Alors, s'il vous plaît, retirez le nom de mon grand-père du sanctuaire dédié à la cruauté faite aux juifs afin qu'il ne justifie plus celle faite aux Palestiniens. Veuillez agréer, monsieur le président, l'assurance de ma respectueuse considération.
mardi, janvier 20, 2009
vendredi, janvier 16, 2009
Du haut d’un ciel sans nuage.
Les meilleurs de nos jeunes hommes attaquent Gaza. De braves garçons, issus de bonnes familles, qui font un sale boulot. La plupart d’entre eux, éloquents et plein d’assurance, respectent généralement les principes moraux. Pourtant, le samedi noir du 27 décembre dernier, ils se sont mis à bombarder la bande de Gaza.
Ils ont bombardé la cérémonie de remise de diplômes d’une promotion de jeunes policiers (qui avaient donc trouvé cette denrée rare à Gaza : un travail), les massacrant par dizaines. Ils ont bombardé une mosquée, tuant cinq sœurs de la famille Balousha dont la plus jeune avait 4 ans. Ils ont bombardé un commissariat, blessant au passage une femme médecin, qui se trouve depuis dans un état végétatif à l’hôpital Shifa, débordé par le nombre de morts et de blessés. Ils ont bombardé une université, l’équivalent de « Rafaël », notre centre de développement de l’armement, et détruit les résidences universitaires. Ils ont lâché des centaines de bombes du haut d’un ciel sans nuage et sans risque.
En quatre jours, ils ont tué 375 personnes. Ils n’ont pas fait la distinction – d’ailleurs ils ne le pouvaient pas – entre un dirigeant du Hamas et ses enfants, entre un agent de la circulation et un lanceur de roquettes, entre une cache d’armes et un dispensaire, ou encore entre le premier et le second étage d’un immeuble surpeuplé abritant des dizaines d’enfants. Selon différentes sources, environ la moitié des personnes tuées sont des civils innocents. Nous ne pouvons pas reprocher aux pilotes leur manque de précision : dès lors que l’arme est un avion et l’objectif une étroite bande de terre surpeuplée, les bavures sont inévitables. De fait, nos excellents pilotes sont désormais des brutes. Comme à l’entraînement, ils bombardent tranquillement, sans affronter le moindre appareil ou système de défense ennemi.
Il est difficile de savoir ce qu’ils pensent, ce qu’ils ressentent. Cela ne changerait probablement rien : seuls leurs actes comptent. De toute façon, à une altitude de plusieurs centaines de mètres, la terre devient aussi abstraite qu’une tache d’encre. Une fois la cible verrouillée, on appuie sur le bouton et une colonne de fumée noire se forme. Mission accomplie ! Les pilotes ne voient pas le résultat de leurs frappes. Leurs têtes sont sûrement pleines d’histoires horribles sur Gaza – eux-mêmes ne s’y sont jamais rendus –, comme s’il n’y avait pas, là-bas, un million et demi d’êtres humains désirant seulement vivre avec un minimum de dignité et dont certains, jeunes, comme eux, caressent le rêve de faire des études, d’avoir un travail, de fonder une famille. Mais sans aucune chance, avec ou sans bombardement, de le concrétiser.
Les pilotes pensent-ils aux enfants de réfugiés dont les parents et grands-parents avaient déjà été chassés de chez eux ? Pensent-ils aux centaines de personnes qui seront invalides ? Pensent-ils à la terrible haine qu’ils sèment non seulement à Gaza mais aussi à travers le monde, qui regarde les images d’horreur retransmises par la télévision ?
Ce ne sont pas les pilotes qui décident la guerre, ils en sont les sous-traitants. Les décideurs endossent la vraie responsabilité, mais les pilotes sont leurs complices. En revenant de mission, ils sont accueillis avec tous les honneurs. Non seulement personne ne remet en cause leur comportement moral, mais ils sont les héros de cette guerre maudite. Au cours de ses points presse, le porte-parole de Tsahal loue leur « excellent travail ». Lui aussi, bien sûr, ignore les images de Gaza. Après tout, il ne s’agit pas de garde-frontières sadiques passant à tabac des Arabes à Naplouse ou à Hébron, ni de cruels agents secrets exécutant de sang-froid leurs victimes. Ce sont, je le répète, nos meilleurs jeunes.
S’ils venaient, ne serait-ce qu’une fois, à regarder le résultat de leur « excellent travail », ils regretteraient peut-être les conséquences de leurs actes. S’ils se rendaient, juste une fois, au service pédiatrique et au centre de rééducation de l’hôpital Alyn de Jérusalem, où est hospitalisée depuis près de trois ans Marya Aman – quadraplégique âgée de 7 ans qui conduit sa chaise roulante et sa vie avec son menton –, ils seraient secoués. Cette adorable petite fille a été blessée à Gaza par un missile qui a tué presque toute sa famille. Et c’est l’œuvre de nos pilotes.
Source.
dimanche, décembre 14, 2008
Bush visé par un jet de chaussures.
Le Président américain a pu habilement esquiver les deux jets.
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, George Bush a semblé prendre l'incident avec humour ; "Tout ce que je peux dire, c'est que c'était une pointure 43", a-t-il déclaré en plaisantant.