jeudi, août 02, 2007

Citations ; ABDERRAHMEN IBN KHALDOUN.


  • Le but de la civilisation, c'est la culture et le luxe. Une fois ce but atteint, la civilisation se gâte et décline, suivant en cela l'exemple des êtres vivants.
  • Chez les peuples animés d'un même esprit de corps, le commandement ne saurait appartenir à un étranger.
  • La vérité est pareille à l'eau qui prend la forme du vase qui la contient.
  • Une nation s'affaiblit lorsque s'altère et se corrompt le sentiment religieux.
  • Dans la nature innée des hommes se trouve le penchant vers la tyrannie et l'opression mutuelle.
  • L'homme est fils de ses habitudes et de son milieu, et non fils de sa nature et de son mélange d'humeurs.

mercredi, août 01, 2007

DU DIALOGUE DES RELIGIONS.

"Appelle les hommes au chemin de ton Seigneur par la Sagesse et en édifiant avec douceur. Discute avec eux avec la plus grande courtoisie. Ton Seigneur sait en effet mieux que quiconque celui qui s'est égaré de son chemin. Il sait aussi mieux que quiconque qui est dans la bonne direction" (Coran ; 16, 125).

"Ne discutez avec les Gens du Livre qu'avec la plus grande courtoisie à l'exception de ceux qui, parmi eux, font preuve d'injustice. Dites : nous croyons à ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et votre Dieu ne font qu'un, et nous lui sommes soumis" ( Coran ; 29, 46)

Par ces versets, le Coran invite les musulmans à nouer le dialogue avec tous les hommes en général et avec les fidèles des religions bibliques en particulier. L'islam, en tant que dernière religion révélée s'inscrit dans la continuité des messages qui l'ont précédé mais il ne les efface pas.

Comment sortir du climat actuel d'affrontement et de confrontation ?

Certains répondront qu'une solution pour les drames qui sévissent au Moyen Orient est un préalable à tout rapprochement entre musulmans d'une part, juifs et chrétien de l'autre.
Ce point de vue, assez compréhensible du reste occulte le fait que l'absence de dialogue entre ces trois religions ne peut qu'alimenter les préjugés réciproques et ne peut de ce fait engendrer que l'hostilité et la haine, sources de conflits meurtriers et interminables.

Le dialogue n'est pas une négociation.
Un musulman ou un juif ne peuvent pas croire en la Trinité. Un juif ne peut pas reconnaître la divinité de Jésus, ni reconnaître en Mohammed (SAWS) le sceau des prophètes.
Il ne s'agit pas d'abondonner ses croyance (ou ses incroyances). Il s'agit d'instaurer par les échanges intellectuels un climat de confiance et de respect mutuel entre croyants des différente religions ainsi qu'entre croyants et incroyants.

Cesser de s'entre-tuer, de tuer et de se donner la mort au nom de Dieu n'est elle pas une priorité ?

Éthique commune.

La règle qui régit les relations entre les hommes est identique dans la plupart des religions. Toutes sont d'accord pour dire qu'il faut désirer pour autrui ce que l'on veut pour soi-même. :

"Ceci est l'ensemble des devoirs : ne traite pas les autres de telle façon que si tu recevais le même traitement cela te ferait souffrir". Brahmanisme, Mahabaharta 5,1715.

"Ne fais pas de tort à l'autre par une conduite que tu trouveras préjudiciable si elle s'appliquait à ton égard." Bouddhisme. Oudana fariqas, 5. 18.

"Ceci est en vérité l'amour affectueux : ne traite pas l'autre comme tu ne voudrais pas qu'on te traite". Confucianisme, recueil, 15. 23

"Ce que tu détestes, ne le fais pas à ton compagnon. Voilà l'essentiel de la loi, le reste n'est que commentaires". Juddisme, Talmud, sabbat 31a.

"Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites le vous-mêmes pour eux : voilà la loi et les prophètes". Christianisme, Mat. 7.12

"Personne ne peut être considéré comme croyant s'il n'aime pas son frère comme il s'aime". Islam, selon un hadith du prophète Mohamed (SAWS).

mardi, juillet 31, 2007

Dommages collatéraux ; immédiats et tardifs.

Au lendemain des attentats terribles ayant frappé les États Unis d'Amérique le 11 septembre 2001, le président Georges.W Bush a déclaré la guerre totale contre le terrorisme. Il a averti que cette guerre n'aura pas de limites ni dans le temps, ni dans l'espace. Il a mis en garde les réticents : ceux qui ne sont pas avec nous sont avec les terroristes.
Cette compagne a commencé en octobre 2001 en Afghanistan. Le régime des Talibans, accusé d'abriter les commanditaires des attentats a été démantelé en quelques semaines. Le pays vit depuis dans un état d'insurrection permanente, le pseudo-gouvernement de Hamid Karazay n'arrivant pas à contrôler le pays.
En Irak, les choses sont bien pires. Trois semaines ont été suffisantes à l'armada américaine pour déloger Saddam Houssein. Le pays vit depuis dans un état de chaos indescriptible où une guerre intercommunautaire se mêle à une insurrection (islamiste et nationaliste) contre l'occupation.
Ces deux compagnes, ont causé des "dommages collatéraux" considérables ; quelques centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés...

A plus long terme, les choses peuvent être encore plus inquiétantes.
L'Irak, qui n'a jamais été connu pour être un bastion pour mouvements salafistes est devenu le centre de gravité de l'internationale djihadiste. Une tumeur à haut degré de malignité qui risque de métastaser.
En effet, ces milliers de combattants, ressortissants de différents pays arabes et qui ont été enrôles pas des mouvements proches d'AlQaïda pour combattre les américains en Irak reviendront tôt ou tard dans leurs pays.
On se rappelle de l'effet du retour ( en Algérie entre autres) des anciens de l'Afghanistan qui ont participé à la libération de ce pays de l'Armée Rouge au cours des années 1990.
L'effet pourra ressembler à cette différence près que ces futurs "anciens de l'Irak"seront autrement plus dangereux, les attentats kamikazes qui n'étaient pas "in" au cours de la guerre contre les soviétiques le sont devenus.

Citations ; Abraham Lincoln (suite).

J'arrive à comprendre qu'il soit possible de regarder la terre et d'être athée ; mais je ne comprends pas qu'on puisse lever, la nuit, les yeux sur le ciel et dire qu'il n'y a pas de Dieu.

Les livres nous donnent l'occasion de découvrir que nos idées si originales ne l'étaient pas tant que ça.

Lorsque l'homme s'habitue à voir les autres porter les chaînes de l'esclavage, c'est qu'il accepte lui-même un jour de les porter.

Ne changez pas de cheval au milieu de la rivière.

Le tact est une qualité qui consiste à peindre les autres tels qu'ils se voient.

Ce que je veux savoir avant tout, ce n'est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec.

lundi, juillet 30, 2007

À la recherche d’un pays…

Je vous propose à lire cet excellent Post-Stcriptum de Fawzia Zouari paru en date du 22/07/2007.
Bonne lecture.

À la recherche d’un pays…

Marianne a la nationalité française. De parents grecs, elle est née à Djerba, mais n’a pas de passeport tunisien. C’est pour ça que, régulièrement, elle confie, la gorge nouée : « Je crois que je n’ai pas de pays ! » Si, si, répondent ses amis en chœur, tu n’en as que trop, des pays, la Tunisie, la France, la Grèce et l’île de Djerba ! Il n’y a qu’à voir cette façon que tu as de voler au secours de tes compatriotes tunisiens ! Je confirme moi aussi, ayant été témoin oculaire des scènes suivantes.

Marianne déteste le voile. Chaque fois qu’elle voit arriver dans sa classe une élève en fichu, ça la fait rentrer dans une colère monstre : « Mais pourquoi, pourquoi ce recul ? ! » fulmine celle qui ne comprend pas que ses compatriotes naguère les plus libérées du monde arabe se voilent à nouveau. Depuis quelque temps, certaines de ses élèves couvertes ne lui tendent plus la main, comme si serrer la main d’une non-musulmane menait droit en enfer. Et les fois où elle tombe sur une voilée plus amène, celle-ci conclut avec la même formule ambiguë : « Vous ne pouvez pas comprendre. »

Le voile commence à lui faire peur, et le scénario d’une radicalisation de sa douce Tunisie lui dessine le pire des cauchemars. Un jour, peut-être, elle sera prise à partie par une meute de voilées en délire, pour le simple motif d’être une fille de Jésus.

Et voilà Marianne pour quelques jours à Paris, dans un autobus où elle voit trois Françaises d’une soixantaine d’années s’en prendre à une jeune fille voilée : « Quelle horrible religion qui enferme ses femmes sous des tentes ! » lâche l’une, méprisante. « Si elle y tient, à son fichu, qu’elle rentre chez elle ! » renchérit une autre.

Personne ne bouge dans le bus, tout le monde regarde la jeune fille qui tente timidement : « Ici, je suis chez moi. Mon grand-père est tunisien, mais je suis française de troisième génération. Je ne vous ai pas reproché à vous vos décolletés ni vos cheveux teints. »

C’est là où, sans réfléchir, Marianne s’avance vers la jeune voilée, se serre contre elle et lance à l’adresse des trois voyageuses racistes : « Vous n’avez pas honte d’agresser quelqu’un qui ne vous a rien fait ? L’islam ne vous plaît pas ? Qu’est-ce que vous en savez ? Cette jeune fille, au moins, connaît votre langue, vos codes et vos référents. Vous êtes des ignorantes et vous crèverez comme ça ! » avant de pousser devant elle la Beurette vers la sortie.

J’ai demandé à Marianne pourquoi elle a agi de la sorte. Elle a répondu : « C’était plus fort que moi. » Je m’attendais à tout sauf à ce qu’elle défende le voile. Et voilà qu’elle l’a fait, un jour gris, dans un autobus parisien où elle avait l’impression que la meute ce n’était plus les voilées aux relents intégristes, c’était ces Françaises à la laïcité salafiste.

Aux dernières nouvelles, j’ai appris qu’au cours d’une manifestation culturelle à Tunis Marianne s’est fait agresser à son tour par une… Tunisienne de souche qui lui a asséné : « Ici, ce n’est pas ta place. Rentre chez toi, tu n’as rien à voir avec la Tunisie ! »

J’hésite encore. Que dois-je dire à Marianne la prochaine fois que je la verrai : qu’elle a un pays, ou que, malheureusement, elle n’en a aucun ?

Citations ; Abraham Lincoln.

Mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile que parler et n’en laisser aucun doute.

Aucun homme n'a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge.

Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.

Presque tous les hommes peuvent faire face à l'adversité ; mais si vous voulez tester la capacité de quelqu'un, donnez-lui le pouvoir.

La perte d'un ennemi ne compense pas celle d'un ami.

Si l'esclavage n'est pas mauvais, rien n'est mauvais.

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

En donnant la liberté aux esclaves, nous assurons celle des hommes libres.

Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche.

أبو القاسم الشابي - إرادة الحياة

إذا الشّعْبُ يَوْمَاً أرَادَ الْحَيَـاةَ فَلا بُدَّ أنْ يَسْتَجِيبَ القَـدَر

وَلا بُـدَّ لِلَّيـْلِ أنْ يَنْجَلِــي وَلا بُدَّ للقَيْدِ أَنْ يَـنْكَسِـر

وَمَنْ لَمْ يُعَانِقْهُ شَوْقُ الْحَيَـاةِ تَبَخَّـرَ في جَوِّهَـا وَانْدَثَـر

فَوَيْلٌ لِمَنْ لَمْ تَشُقْـهُ الْحَيَاةُ مِنْ صَفْعَـةِ العَـدَم المُنْتَصِر

كَذلِكَ قَالَـتْ لِـيَ الكَائِنَاتُ وَحَدّثَنـي رُوحُـهَا المُسْتَتِر

وَدَمدَمَتِ الرِّيحُ بَيْنَ الفِجَاجِ وَفَوْقَ الجِبَال وَتَحْتَ الشَّجَر

إذَا مَا طَمَحْـتُ إلِـى غَـايَةٍ رَكِبْتُ الْمُنَى وَنَسِيتُ الحَذَر

وَلَمْ أَتَجَنَّبْ وُعُـورَ الشِّعَـابِ وَلا كُبَّـةَ اللَّهَـبِ المُسْتَعِـر

وَمَنْ لا يُحِبّ صُعُودَ الجِبَـالِ يَعِشْ أَبَدَ الدَّهْرِ بَيْنَ الحُفَـر

فَعَجَّتْ بِقَلْبِي دِمَاءُ الشَّبَـابِ وَضَجَّتْ بِصَدْرِي رِيَاحٌ أُخَر

وَأَطْرَقْتُ ، أُصْغِي لِقَصْفِ الرُّعُودِ وَعَزْفِ الرِّيَاح وَوَقْعِ المَطَـر

وَقَالَتْ لِيَ الأَرْضُ - لَمَّا سَأَلْتُ : " أَيَـا أُمُّ هَلْ تَكْرَهِينَ البَشَر؟"

"أُبَارِكُ في النَّاسِ أَهْلَ الطُّمُوحِ وَمَنْ يَسْتَلِـذُّ رُكُوبَ الخَطَـر

وأَلْعَنُ مَنْ لا يُمَاشِي الزَّمَـانَ وَيَقْنَعُ بِالعَيْـشِ عَيْشِ الحَجَر

هُوَ الكَوْنُ حَيٌّ ، يُحِـبُّ الحَيَاةَ وَيَحْتَقِرُ الْمَيْتَ مَهْمَا كَـبُر

فَلا الأُفْقُ يَحْضُنُ مَيْتَ الطُّيُورِ وَلا النَّحْلُ يَلْثِمُ مَيْتَ الزَّهَــر

وَلَـوْلا أُمُومَةُ قَلْبِي الرَّؤُوم لَمَا ضَمَّتِ المَيْتَ تِلْكَ الحُفَـر

فَوَيْلٌ لِمَنْ لَمْ تَشُقْـهُ الحَيَـاة ُ مِنْ لَعْنَةِ العَـدَمِ المُنْتَصِـر!"

وفي لَيْلَةٍ مِنْ لَيَالِي الخَرِيفِ مُثَقَّلَـةٍ بِالأََسَـى وَالضَّجَـر

سَكِرْتُ بِهَا مِنْ ضِياءِ النُّجُومِ وَغَنَّيْتُ لِلْحُزْنِ حَتَّى سَكِـر

سَأَلْتُ الدُّجَى: هَلْ تُعِيدُ الْحَيَاةُ لِمَا أَذْبَلَتْـهُ رَبِيعَ العُمُـر؟

فَلَمْ تَتَكَلَّمْ شِفَـاهُ الظَّلامِ وَلَمْ تَتَرَنَّـمْ عَذَارَى السَّحَر

وَقَالَ لِيَ الْغَـابُ في رِقَّـةٍ مُحَبَّبـَةٍ مِثْلَ خَفْـقِ الْوَتَـر

يَجِيءُ الشِّتَاءُ ، شِتَاءُ الضَّبَابِ شِتَاءُ الثُّلُوجِ ، شِتَاءُ الْمَطَـر

فَيَنْطَفِىء السِّحْرُ ، سِحْرُ الغُصُونِ وَسِحْرُ الزُّهُورِ وَسِحْرُ الثَّمَر

وَسِحْرُ الْمَسَاءِ الشَّجِيِّ الوَدِيعِ وَسِحْرُ الْمُرُوجِ الشَّهِيّ العَطِر

وَتَهْوِي الْغُصُونُ وَأَوْرَاقُـهَا وَأَزْهَـارُ عَهْدٍ حَبِيبٍ نَضِـر

وَتَلْهُو بِهَا الرِّيحُ في كُلِّ وَادٍ وَيَدْفنُـهَا السَّيْـلُ أنَّى عَـبَر

وَيَفْنَى الجَمِيعُ كَحُلْمٍ بَدِيـعٍ تَأَلَّـقَ في مُهْجَـةٍ وَانْدَثَـر

وَتَبْقَى البُـذُورُ التي حُمِّلَـتْ ذَخِيـرَةَ عُمْرٍ جَمِـيلٍ غَـبَر

وَذِكْرَى فُصُول ٍ ، وَرُؤْيَا حَيَاةٍ وَأَشْبَاح دُنْيَا تَلاشَتْ زُمَـر

مُعَانِقَـةً وَهْيَ تَحْـتَ الضَّبَابِ وَتَحْتَ الثُّلُوجِ وَتَحْـتَ الْمَدَر

لَطِيفَ الحَيَـاةِ الذي لا يُمَـلُّ وَقَلْبَ الرَّبِيعِ الشَّذِيِّ الخَضِر

وَحَالِمَـةً بِأَغَـانِـي الطُّيُـورِ وَعِطْرِ الزُّهُورِ وَطَعْمِ الثَّمَـر

وَمَا هُـوَ إِلاَّ كَخَفْـقِ الجَنَاحِ حَتَّـى نَمَا شَوْقُـهَا وَانْتَصَـر

فصدّعت الأرض من فوقـها وأبصرت الكون عذب الصور

وجـاءَ الربيـعُ بأنغامـه وأحلامـهِ وصِبـاهُ العطِـر

وقبلّـها قبـلاً في الشفـاه تعيد الشباب الذي قد غبـر

وقالَ لَهَا : قد مُنحـتِ الحياةَ وخُلّدتِ في نسلكِ الْمُدّخـر

وباركـكِ النـورُ فاستقبـلي شبابَ الحياةِ وخصبَ العُمر

ومن تعبـدُ النـورَ أحلامـهُ يباركهُ النـورُ أنّـى ظَهر

إليك الفضاء ، إليك الضيـاء إليك الثرى الحالِمِ الْمُزْدَهِر

إليك الجمال الذي لا يبيـد إليك الوجود الرحيب النضر

فميدي كما شئتِ فوق الحقول بِحلو الثمار وغـض الزهـر

وناجي النسيم وناجي الغيـوم وناجي النجوم وناجي القمـر

وناجـي الحيـاة وأشواقـها وفتنـة هذا الوجـود الأغـر

وشف الدجى عن جمال عميقٍ يشب الخيـال ويذكي الفكر

ومُدَّ عَلَى الْكَوْنِ سِحْرٌ غَرِيبٌ يُصَـرِّفُهُ سَـاحِـرٌ مُقْـتَدِر

وَضَاءَتْ شُمُوعُ النُّجُومِ الوِضَاء وَضَاعَ البَخُورُ ، بَخُورُ الزَّهَر

وَرَفْرَفَ رُوحٌ غَرِيبُ الجَمَالِ بِأَجْنِحَـةٍ مِنْ ضِيَاءِ الْقَمَـر

وَرَنَّ نَشِيدُ الْحَيَاةِ الْمُقَـدَّسِ في هَيْكَـلٍ حَالِمٍ قَدْ سُـحِر

وَأَعْلَنَ في الْكَوْنِ أَنَّ الطُّمُوحَ لَهِيبُ الْحَيَـاةِ وَرُوحُ الظَّفَـر

إِذَا طَمَحَتْ لِلْحَيَاةِ النُّفُوسُ فَلا بُدَّ أَنْ يَسْتَجِيبَ الْقَـدَرْ

mardi, juillet 24, 2007

Quand le Sayyed nous ment.

Cheikh Hassan Nasrallah a déclaré dans une interview accordée récemment à la chaîne qatarie "Al Jazeera" que la Syrie était prête à "entrer en guerre contre Israël" lors du conflit de l'été dernier. Le Sayyed ajoute que Damas a envoyé, à travers des intermédiaires un avertissement au gouvernement israélien le mettant en garde contre tout mouvement de ses troupe qui se rapprocherait de la frontière syrienne.
Je suis incapable de dire si le Cheikh Nasrallah croit vraiment à ces allégations ou s'il nous a menti en connaissance de cause. Je ne peux m'empêcher cependant de considérer comme totalement infondées ces affirmations. Et pour cause ; l'armée israélienne se trouve à l'intérieur même des frontières syriennes depuis quarante ans. Réaction syrienne : pas un pétard. Le front israélo-syrien est calme malgré l'extrême importance du plateau du Golan. Qu'est ce qui pousserait dans ce cas Damas à entrer en guerre ? Y'aurait une menace plus grande que l'occupation d'une partie du pays ?

Citations ; Emile Zola.

La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec de la vérité.

Le ciel et le cul, les deux grands leviers.

Quand on est bonne mère, ça fait tout pardonner.

Les sanglots d'un homme ont des sécheresses navrantes.

Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil.

Depuis le premier jour, l'Eglise a pris et gardé la femme, comme l'aide la plus puissante de son oeuvre de propagande et d'asservissement.

Chaque fois que la science avance d'un pas, c'est qu'un imbécile la pousse, sans le faire exprès.